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Cassandra M. Hayes

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∂6 Caractère : Cassie est timide, douce et généreuse. Elle aime écouter les autres, mais leur donne rarement ses conseils (sauf dans le cadre de son travail).C'est une petite fleur bleue naïve qui ne voit que le bon côté des gens et pense que chacun a le droit à une deuxième chance.
∂6 Âge : 18 ans
∂6 Profession : Assistance du médecin - Permanences à l'hôpital psychatrique
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Cassandra M. Hayes
Unhealthy and unlucky [PV: Aidan ]
Jeu 28 Fév 2013 - 18:37

 
    






Mr Gold mène l'enquête
Cassandra M. Hayes & Mr Gold





















Once Upon a Time...

Prénom & Noms des participants : Cassandra M.Hayes & Aidan Cillin
Date où se déroule le sujet : 17 janvier, Cassandra a sauvé Belle de l'hôpital Psychatrique quelques jours plus tôt.
Période de la journée où se déroule le sujet : Midi
Météo : Beaucoup de nuage, un vent froid, presque glacial et un soleil qui apparaît de temps en temps

Once Upon a Time...


Once Upon a Time
Neverland

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Cassandra M. Hayes

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Cassandra M. Hayes
Unhealthy and unlucky [PV: Aidan ]
Jeu 28 Fév 2013 - 18:39

 
    


Unhealthy and unlucky


Le soleil n’avait pas montré beaucoup signe de vie depuis le début de la journée. Il aimait jouer à cache-cache avec les nuages et ne semblait pas particulièrement apprécié les habitants de la terre car ses rayons ne les réchauffaient nullement. Le vent venu du nord s’était levé et agitait les feuilles des arbres à un rythme régulier. C’était comme si ils apprenaient à se connaitre, se mélangeant, se frôlant, s’embrassant….avant que le vent ne commette la terrible erreur de détacher la pauvre feuille de son arbre, et qu’elle lui fasse son dernier adieu dans une dernière valse, la rapprochant sans cesse du sol, et de la mort. Cassandra regardait cette feuille depuis la fenêtre de l’hôpital et elle lui rappela la façon dont l’amour pouvait être cruel. Cette passion qui enchainait deux êtres pouvait amener à leur destruction. Ces pensées noires, la jeune femme les devait aux derniers jours qu’elle avait vécus à Storybrooke. Cela faisait une semaine qu’elle avait aidé une patiente à s’échapper de l’hôpital psychiatrique, dans lequel elle travaille quelques jours par semaine pour arrondir ses fins de mois. Cependant ses plans ne s’étaient pas déroulés totalement comme elle l’avait souhaité car un membre du personnel l’avait surprit. Certes la jeune femme avait été libérée, cependant Cassie avait réellement craint pour son travail. Par elle ne savait pas quel miracle, elle avait réussi à garder son emploi, mais depuis elle n’y trouvait plus le bonheur qu’il lui avait procuré par le passé. Elle avait l’impression que cet endroit n’avait pas pour but d’aider les malades, or c’était ce qu’elle souhaitait faire de sa vie : aider les autres, pas les enfermer et leur faire croire qu’ils étaient fou…

Pour ne pas faire remonter son moral, la jeune femme était malade depuis la veille au soir. La fièvre la faisait passer du froid au chaud puis du chaud au froid toutes les dix minutes et sa tête la faisait souffrir. La nuit avait été longue, elle s’était retournée de multiples fois dans son lit, sous l’emprise de mauvais rêves plus cauchemardesque les uns que les autres. Bref, la matinée avait été très mauvaise pour Cassandra, et celle-ci avait l’impression que l’après midi ne serait pas plus rapide. Les douze coups de midi avaient sonnés, annonciateur du déjeuner pour les malades et certaines personnes du personnel. En effet une partie devait rester en service de manière à amener leurs repas aux internés et à assurer une permanence en cas de problèmes. Par chance, sa binôme ce jour là lui laissa prendre sa place pour aller manger, l’aillant vu plus pâles qu’un linge blanc. Cassie se dirigea lentement vers le réfectoire, suivant la foule de blouses blanches qui s’y rendaient aussi. Elle portait la même qu’eux, même si la ancienne était plus usée et d’un blanc bien moins pur. Elle avait du la prendre en seconde main car ses moyens ne lui permettaient pas de s’en payer une neuve. De plus, ne travaillant ici que certains soirs et les week end, elle en avait moins la nécessité que d’autres infirmières. Ses cheveux étaient remontés en une queue de cheval imparfaite et de nombreuses mèches brunes avaient été laissés à l’abandon, tombant sauvagement devant ses yeux ou sur sa nuque. La pâleur de son visage était accentuée par le fait qu’elle n’avait pas mit de maquillage ce matin là, incapable de trouver la motivation de « se faire belle » comme aurait dit sa mère. De toute façon, pour qui se serait-elle faite belle ?

Après avoir fait la queue pendant une bonne quinzaine de minutes, la jeune femme prit son plateau et suivi la chaine du self pour constituer son repas. Le brouhaha incessant qui avaient bercé ses oreilles dans la file d’attente avait échauffé son esprit et accentué son mal de crâne, si bien que rien de ce qu’elle voyait désormais ne lui donnait envie de manger. Finalement, elle ne prit qu’une salade froide, un yaourt nature et un fruit. Maintenant il lui restait encore un défi avant de pouvoir déguster son repas : trouver un endroit pour manger ! A cette heure toutes les tables étaient utilisées par les médecins et infirmières qui étaient entrés dans ses discussions bruyantes et sans fin. Pendant quelques minutes encore elle déambula dans la cafétéria, haussant la tête pour visualiser l’ensemble des places possible, et cherchant tactiquement le meilleur endroit pour se placer. Finalement, elle trouva l’endroit rêvé : près d’une des grandes vitres, à droite d’un gros pot de fleur, et donc à l’écart de la plupart des autres grandes tablées, une petite table pour deux dont une place était encore libre ! Cassie s’y dirigea rapidement, heureuse d’avoir trouvée cette place où le bruit ambiant était moins fort. Elle se fichait bien que l’autre occupant soit un jeune homme qui avait déjà entamé son repas. Tout ce qu’elle voulait s’était s’assoir et prendre un médicament contre le mal de tête. Alors qu’elle marchait rapidement elle trébucha contre le pied de la chaise d’un médecin qui venait de se lever précipitamment. Son plateau, qui se situait alors à quelques centimètres de la table, lui échappa et vint percuter le verre d’eau du jeune homme en plein déjeuner. Celui-ci se renversa sur lui, au grand désespoir de Cass’. Elle qui pensait que la journée n’aurait pas plus mal tournée….elle s’était bien trompée !
Sur son visage le regret se peignit lentement, alors que son cœur venait de changer de cadence. Pourquoi diable le destin s’acharnait-il sur elle ?


« Je suis désolée, sincèrement désolée ! Je vais trouver quelque chose pour vous essuyer.»

Elle voulu chercher dans son sac à main les mouchoirs qu’elle avait toujours sur elle, cependant elle tata son épaule et se rendit compte qu’elle n’avait pas son sac. Non, elle était au travail, en blouse blanche et tout ce qui se trouvait dans ses poches étaient un médicament, et des gants blancs en latex. Elle les sorti lentement de sa poche et les regarda avec un air hagard. Un rire nerveux sortit alors de ses lèvres, les étirant dans un sourire qui n’était pas réel. Ses nerfs craquaient. Elle avait envie de pleurer et pourtant elle riait ! Le monde était tombé sur la tête. Elle tourna alors la tête lentement vers le jeune homme tout en désignant les gants de son autre main, et avec un sourire et un grand de malice dans la voix, lui annonça :


« Je crains de n’avoir que cela à vous proposer, et je ne pense pas que cela sera d’une très grande aide ! »




Aidan Cillin

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∂6 Identité : Baelfire
∂6 Clan : Clan du Bien
∂6 Caractère : C'est un jeune homme timide, discret, qui ne parle jamais de lui, et pour cause, il ne souhaite pas mentir et ne peut décemment dire la vérité. N'ayant pas vraiment de but personnel Aiddan est devenu quelqu'un sur qui l'on peut compter, un ami loyal à qui l'on ne doit pas poser de question sur son passé ou sur les raisons de sa tristesse. Un ami présent quand vous avez besoin de lui et qui ne demande jamais rien en retour que le respect de sa vie privée.
∂6 Âge : 28
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Aidan Cillin
Unhealthy and unlucky [PV: Aidan ]
Sam 2 Mar 2013 - 23:12

 
    

Cassy & Aidan
"U
ne journée ordinaire. Voilà ce que toute autre personne que moi aurait pensé, ce matin là, en se levant. Le réveil avait sonné sans pour autant me réveiller, je suis un lève tôt et je le devance toujours de quelques minutes. J'avais pris une longue douche fraiche pour me réveiller, un petit déjeuner anglais tout en cherchant qui était l'assassin dans les dix petits nègres que j'avais commencé à lire récemment. Mes soupçons oscillaient d'un personnage à un autre et dès qu'ils se fixaient sur l'un d'eux il mourrait. J'avais beau savoir que c'était une simple technique d'écriture, qu'Agatha Christie me manipulait plus surement qu'un marionnettiste ne manipule sa poupée, je me laissais entrainer dans cette danse intellectuelle avec un plaisir non dissimulé.

J'étais sorti de la maison emmitouflé dans un chaud manteau qui laissait malheureusement pénétrer le vent du nord porteur de neige et de frissons. J'avais marché jusqu'à l’hôpital, un trajet qui me devenait familier, habituel, rituel et routinier oserais-je même dire. J'avais salué la réceptionniste et mes confrères, j'étais entré dans mon cabinet, j'avais préparé le thé rituel dont l'odeur faisait sourire mes patients quand ils entraient dans la pièce et j'avais sorti le carnet de mon premier patient, relisant mes notes tandis que la bouilloire fredonnait, se préparant à siffler.

Oui, une journée ordinaire, comme les précédentes depuis un certain temps déjà. Et c'était justement cette habitude qui était inhabituelle pour moi. Je n'étais pas un homme de routine, je n'étais pas un homme de rituel, je n'étais pas un homme qui demeurait en place. Étonnamment je trouvais cette routine confortable, du moins tant que je ne me concentrais pas sur l'idée que c'était étrange. en fait je la trouvais tellement confortable que je songeais à quitter le Bed and Breakfeast de Granny et à m'installer dans un appartement. La première fois que cette idée m'avait traversé l'esprit j'étais en train de rentrer du travail et je me rappelle m'être arrêté, net, au milieu du trottoir, me demandant d'où me venait cette idée. Mais depuis elle avait fait son petit bonhomme de chemin, avait tourné en rond encore et encore dans un coin de ma tête, comme un chien dans al neige pour se créer un nid confortable et chaud, et elle s'était installée, discrète au début elle se faisait de plus en plus présente, s'imposant à moi comme une évidence. De fait ce soir j'ai rendez-vous avec un agent immobilier.

La matinée se passe sans heurts mais le jeu des rendez-vous aujourd'hui m'oblige à prendre ma pause repas en même temps que al plupart des médecins. Cela ne me plait guère, j'apprécie, généralement, la solitude. Je traverse donc la salle pour m'installer dans un coin que j'ai repéré il y a longtemps, calme, à l'écart, discret. Je m'y installe en faisant mine d'être plongé dans mes pensées, ce qui n'est pas difficile, et je commence à manger. Le repas est exécrable, comme toujours. Comme toujours je me dit que je devrais demander à Granny de me préparer un plat à emporter, je sais qu'elle le ferait avec plaisir, Ruby me l'a même proposé une fois. La nourriture des hôpitaux relève du folklore américain, tout le monde sait qu'elle est mauvaise, même ceux qui n'y ont jamais touché.

J'allais commencer mon repas en tentant d'ignorer le brouhaha ambiant des conversations diverses quand une jeune femme se précipita, littéralement, vers ma table, renversant au passage mon verre plein dans mon assiette, pleine elle aussi. LE repas déjà peu appétissant se trouva franchement peu ragoutant et la jeune femme se mit à bredouiller.

Je levais les yeux vers elle, elle semblait prête à éclater en sanglots mais non, elle porta la main à son épaule puis à sa poche et éclata de rire. Un rire nerveux, un rire de désespoir et de fatigue.

Je me levais, lui pris le plateau des mains et le posais en face du mien avec un sourire avant de parler

"Ne vous en faite spas, cela n'a pas l'air moins bon qu'avant de toute façon"

Je lui fais signe de s'asseoir et je repousse mon plateau avant de poser mes coudes sur la table et de la regarder, un peu inquiet.

"Ca va ?....Je veux dire...Vous semblez fiévreuse, non ?"

De fait elle a les cheveux collés au front par al sueur et le regard brillant, sans parler du fait qu'elle est pâle comme un cachet d'aspirine, cachet qui, sans doute, ne lui ferait pas de mal en cet instant. Je ne suis pas docteur, pas vraiment, mais j'étais presque sur que cette jeune femme avait une grippe carabinée ou un rhume dantesque et que, vraiment, elle ferait mieux d'être chez elle au fin fond d'un lit douillet sous une couette en plume avec un grog qu'ici à supporter la cacophonie des médecins profitant de leur courte pause méridienne.

Son rire nerveux m'inquiétait un peu aussi, s'il pouvait être le simple fruit de la fièvre et de al fatigue il pouvait aussi révéler des soucis plus profonds, tout comme sa rapidité à s'excuser pour un accident, somme toute, anodin et sans gravité aucune. Le repas n'était pas bon et il n'était pas cher non plus j'aurais donc pu, si j'avais eu le courage de re-demander une assiette de cette infâme....chose dont j'ignorais la composition, ce qui était peut être mieux, aller me faire servir une assiette non arrosée. Ce n'était donc rien du tout et pourtant elle avait semblé prête à pleurer. Comme si le monde s'acharnait contre elle ou que, du moins, elle le pensait.

Je profitais d'un vague calme dans la salle pour me présenter : "Je suis Aidan Cillin, le nouveau psychologue, on ne s'est pas encore rencontrés, enchanté mademoiselle....?"

Elle semblait pâlir à vue d’œil ce qui m'épatait car je n'aurais pas cru cela possible au départ. Je n'osais lui suggérer de prendre un cachet d'aspirine et de rentrer se coucher, elle semblait au bord de al crise de larme, ou de fou rire, et je ne voulais pas lui donner l'impression que je tentais de me débarrasser d'elle.
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Cassandra M. Hayes

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Cassandra M. Hayes
Unhealthy and unlucky [PV: Aidan ]
Dim 3 Mar 2013 - 10:56

 
    


Unhealthy and unlucky


Cassandra se sentait idiote. Debout, en plein milieu de la cafétéria remplie des médecins et d’infirmières, tenant une paire de gants blancs en latex dans la main face à un jeune homme dont elle venait de ruiner le déjeuner, elle se sentait très…seule. Si elle avait su qu’elle se serait trouver dans cette position en se levant, elle se serait de suite remis dans son lit et n’aurait pas mit un pied à l’hôpital. Cependant, elle n’avait pas des dons de devins, et n’avait pas pu prévoir cette scène catastrophique, si bien qu’elle s’en trouvait être le personnage principal. Elle sentait le regard des autres dans son dos, la dévisageant, essayant de retenir son visage pour rire d’elle devant leurs collègues plus tard dans la journée. Cass’ tenta de garder le regard fixé sur le pauvre homme qu’elle avait accidentellement dérangé dans son repas…un repas qui n’en était plus un maintenant que l’ensemble de sa boisson s’était rependu sur son plateau.

Alors que le rire étrange qui s’était échappé de ses lèvres s’arrêtait, il s’avança vers elle et lui prit délicatement son plateau pour le poser en face du sien, à la place qu’elle avait souhaité occupé initialement. Son sourire avenant lui fit comprendre qu’il ne lui en voulait pas pour ce qu’il venait de se produire, et son cœur accueillit cette nouvelle avec soulagement. Ses battements ralentirent tandis qu’elle rangeait rapidement ses gants blancs dans la poche de sa blouse. Elle ne souhaitait pas que quiconque puisse la voir dans cette position délicate une seconde de plus. Sa mère lui aurait dit de ne pas faire attention aux regards des autres, mais la jeune femme avait bien du mal à écouter ce sage conseil. Elle n’aimait pas être observée comme un rat de laboratoire ou une bête de foire. Elle aimait essayer de plaire à tout le monde car savoir que quelqu’un lui en voulait pour quelque chose qu’elle avait fait ou dit lui donnait des cauchemars.
Le jeune homme prit la parole la rassurant sur le fait que son repas ne lui avait guère plu auparavant, ce qui fit rire Cassie. Elle le croyait, les repas de l’hôpital n’avaient jamais eut une grande réputation, et elle les fuyait dès qu’elle avait assez de temps de pause pour aller prendre un bon repas chez Granny’s. Suivant son geste, elle s’assit en face de lui, collant sa chaise le plus possible à la grande plante située près de leur table pour se cacher de la vue des autres. Aussitôt son discours changea. Il s’inquiétait pour elle…alors que c’était plutôt elle qui aurait du s’inquiéter pour lui, il n’allait pas tout de même rien manger ! Cependant, quand il lui rappela sa fièvre et la pâleur de son teint, la douleur qui avait persécutée sa tête toute la matinée se fit de nouveau entendre, plus forte et plus intense
.

« Oui oui ça va. Un peu de fièvre mais je pense qu’un cachet y viendra à bout. »

Cassandra tenta un sourire pour le rassurer. Elle ne voulait pas qu’il s’inquiète pour elle, surtout pour un mal de tête. Elle sorti alors rapidement un cachet de sa poche et attrapa son verre d’eau de l’autre main avala les deux rapidement, espérant qu’il serait assez fort pour lui faire tenir l’après midi. Elle savait qu’elle aurait pu rentrer chez elle mais après l’incident avec Mélanie, il était hors de question qu’elle se fasse de nouveau remarquer. Malade ou non, elle devait finir sa journée avec la tête haute, même si cela impliquait de se bourrer de cachets pour ne pas tomber sous le coup de la fièvre.
Lorsqu’il se présenta, Cassie nota précieusement son nom dans un coin de sa tête. Elle ne savait pas pourquoi mais elle avait le sentiment qu’il serait important. Et puis elle lui devait un repas, il serait ainsi irrespectueux de ne plus se rappeler sur qui elle avait renversé un verre d’eau.


« Cassie…euh je veux dire Cassandra Hayes. Enchantée de vous rencontrer. Je fais des permanences en temps qu’infirmière dans la partie psychiatrique de l’hôpital et le reste du temps je suis assistante du médecin de Storybrooke. Ce stage me permet de finir mes études de médecines. »

Il l’avait troublé en lui disant qu’il était psychologue. En effet elle espérait qu’il n’avait pas entendu parler de sa petite histoire avec l’interne qu’elle avait nommée Mélanie, sinon ils avaient un nouveau motif pour essayer de la faire virer. Son cœur avait reprit ses battements rapides, et ses yeux amandes avaient quitté les siens, de peur qu’il lise la culpabilité dans son regard. Il fallait qu’elle change de sujet rapidement, très rapidement pour qu’il n’ait pas le temps de réfléchir plus longtemps.

« Voulez-vous que je vous paye un nouveau repas ? Je sais que ceux de l’hôpital ne sont pas les meilleurs au monde mais je peux aller vous en chercher un chez Granny’s. Je loge là-bas et je suis sur qu’elle pourrait vous en préparer un rapidement. Je pense même avoir le temps d’aller vous le chercher et de revenir avant la fin de ma pause –dit-elle en regardant sa montre, ah mais peut être que la votre se finit bientôt….sinon je peux vous payer un café et un croissant, ou alors votre repas du soir… »

Le débit de ses paroles était très soutenu, elle s’était à peine arrêtée pour respirer au milieu de ses phrases. Elle voulait trouver un moyen de se racheter et surtout elle ne voulait pas qu’il ne puisse rien manger à cause d’elle. Sa journée serait surement longue et il avait besoin de forces pour tenir.

« Tenez prenez au moins mon plateau, je n’avais pas très fin de toute manière ».

Sans attendre elle attrapa son plateau à une main, fit glisser le sien, plein d’eau, vers elle, puis reposa son plateau vers lui, de manière à ce qu’il puisse avoir un repas un minimum convenable. Ce faible effort lui avait coûté en énergie et elle sentait la tête lui tourner, pourtant elle afficha un sourire et ne montra aucun signe de son malaise : il était hors de question qu’elle ne montre qu’elle n’allait pas bien.




Aidan Cillin

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Aidan Cillin
Unhealthy and unlucky [PV: Aidan ]
Mer 6 Mar 2013 - 22:28

 
    

Bon je suis, un peu, parti du principe que tu allais suivre mais si ça t'embête n'hésite pas à me dire je changerais sans souci hein. J'ai pensé qu'avec sa volonté de se faire pardonner elle ne me refuserait rien pendant au moins une minute :=)
Cassy & Aidan
J
e n'avais même pas le temps de l'arrêter, de la comprendre de lui faire signe de respirer, elle enchainait les mots comme une mitraillette, ou une mitrailleuse ? Je ne sais jamais...bref comme une mitrailleuse enchainait les balles. Je dus donc attendre qu'elle soit à court de souffle pour intervenir avec un sourire aimable :

"du calme ! Je ne suis pas un mafieux patibulaire que je sache ? Je n'ai pas l'air d'un mafieux patibulaire hein ? Rassurez moi ? Non parce que ce n'était qu'un repas, ça n'est pas grave, je vous assure. En plus j'ai pris du poids, la diète me fera du bien."

Je lui rendis son plateau d'un geste autoritaire :

"Vous par contre vous devez manger, ordre du docteur."

J'avais pris une grosse voix, bon, techniquement je n'étais pas vraiment docteur mais manger l'obligerait à se poser, à respirer, à prendre le temps de.... de n'importe quoi, elle semblait sous speed tant elle était stressée. Et puis contre la maladie et la fièvre le jeûne n'étaient pas une bonne solution, le corps brulait de l'énergie, c'était le cas de le dire, et il fallait donc alimenter la machine. Je n'étais pas docteur mais je savais cela. Je le savais de ma mère, ma vraie mère, qui m'obligeait à manger quand j'étais souffrant. Elle même sans doute l'avait appris de sa mère qui l'avait appris de sa mère avant cela. Une sagesse transmise à travers le temps de génération en génération.

"Infirmière psychiatrique ? Nous aurons souvent l'occasion de nous croiser, je devrais y avoir des permanences. Je ne connais pas cet hopital, il a une bonne réputation ?"

Nouveau sourire, parler d'autre chose que d'elle-même et de sa santé qu'elle semble nier farouchement me semble une bonne idée, la plupart des gens s'inventent des maladies, que ce soit pour éviter d'aller au travail ou, de façon plus pathologique, pour attirer l'attention. Cette jeune femme là niait la sienne, pourtant évidente, sans doute parce qu'elle ne voulait pas paraitre faible, c'était devenu le souci des femmes dans ce monde, la faiblesse, elles ne voulaient pas sembler faibles. Elles avaient obtenu, difficilement, le droit de vote dans un monde qui l'avait depuis longtemps accordé aux hommes. Il y avait même une religion qui les excluait, elles n'avaient, parait-il, pas d'âme. Dans ce monde les femmes étaient inférieures aux hommes dans l'imaginaire collectif, surtout dans l'imaginaire féminin. Et à coté de cela chaque homme politique semblait être un pantin dirigé par une femme de poigne que nul ne remarquait. Elles dirigeaient le monde plus efficacement que si elles l'avaient fait ouvertement, mais ne s'en rendaient pas compte. C'était intéressant de voir comment ce monde avait évolué d'un moyen âge européen assez semblable à l'univers d'où j'étais issu vers une ère moderne ou post-moderne si différente de tout ce que Baelfire aurait pu un jour imaginer dans ses rêves les plus fous.

La cafeteria autour de nous grouillait toujours, bruyante, suintante, l'odeur de la nourriture de l’hôpital, l'odeur de l’hôpital en lui même, le tambourin constant et sourd de al pluie contre les vitres, tout cela était désagréable insidieux, usant. Du coup je me levais et sourit à Cassandra :

"Que diriez-vous d'aller manger dans mon bureau plutôt, il est spacieux, calme, lumineux et....surtout, extrêmement silencieux"

Un léger clin d'oeil et j'ajoutais

"Et j'ai de quoi faire un thé bien chaud et j'ai des cookies que Granny a fait ce matin. Ce sera plus appétissant que le repas de l'hopital."

Lui prenant la main après avoir récupéré ce qui semblait mangeable sur son plateau, je l'entrainais à ma suite vers mon bureau, havre de paix et de calme. De fait le silence n'y était troublé que par nos respirations et le tambourin rythmé de la pluie. Etonnamment ce bruit horripilant dans le brouhaha de la cantine devenait ici plus apaisant. Il me rappelait le "ploc" régulier de ces fontaine à bambou qu'on voit dans les films japonais, celle que l'on voit dans Kill Bill en arrière fond du combat entre Lucy Liu et Uma Thurman. Vous savez, l'eau se déverse dans un bambou, une fois plein il se renverse puis revient en position initiale, on entend donc le glou-glou apaisant de l'eau et un "toc" quand le bambou se renverse. Bref, passons, toujours est-il que dans un contexte différent le bruit de la pluie reprenait cette douceur apaisante, ce rythme calme et régulier qui m'avait toujours plu chez lui. Peut être parce qu'il était le même ici et là bas, un lien enter passé et présent entre BaelFire et Aidan. Je devenais schizophrène à devoir différencier mes deux vies, mes deux familles, mon enfance réelle de mon enfance inventée, mes mensonges de ma réalité. Mais à ce prix seulement j'évitais l'asile. C'était paradoxal, non, devenir schizophrène pour ne pas se faire interner ? Mais je n'avais avoué al vérité qu'à une seule et unique personne, il n'y avait, en ce monde, qu'une seule et unique personne qui savait tout de moi, qui m'avait accepté tel que j'étais....A qui j'avais offert cette opportunité. Et cette personne avait constitué mon univers pendant de longues années. Sa mort me laissait orphelin, plus que la mort de ma mère, plus que l'abandon de Rumple, la mort de mon père orphelin m'avait bouleversé. J'avais détesté Rumple, je le déteste toujours, mais la mort de mon père adoptif m'avait laissé, malgré mon âge adulte, sans défense, sans mur de haine à construire pour me protéger, sans remparts contre le chagrin.

Je fais signe à Cassandra de s'installer sur le canapé et pose devant elle l'assiette de cookies et ce que j'ai pris sur son plateau avant d'aller préparer du thé.

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Cassandra M. Hayes

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Cassandra M. Hayes
Unhealthy and unlucky [PV: Aidan ]
Sam 9 Mar 2013 - 22:33

 
    

[HJ:Pas de problèmes, Cassandra de toute façon te suit, et puis c'est mieux d'avoir fait ainsi avancé le RP plutôt que d'avoir attendu ma réponse Smile ]


Unhealthy and unlucky


Le fait de se mouvoir rapidement aggrava le mal de tête de Cassandra qui avait désormais plus de mal que jamais de se retenir de trembler. Rares étaient les fois où la jeune femme s’était sentie aussi faible, et elle n’aimait pas sentir qu’elle ne contrôlait plus rien. Toute sa vie elle avait tout fait pour tout contrôler : cela passait d’abord par son agenda, qu’il était dur de bouleverser à la dernière minute, puis son corps, auquel elle s’obligeait à offrir les meilleurs traitements, c’est-à-dire une bonne alimentation et beaucoup de sports, et encore de nombreuses facettes de sa vie qu’elle maitrisait parfaitement. Ce contrôle d’elle-même l’avait poussé à ne boire que très peu d’alcool. Elle n’aimait pas la sensation d’ivresse qu’il pouvait procurer : la perte des barrières morales, le fait de ne pas toujours se souvenir des évènements dans leur intégralité. Les tremblements qui souhaitaient s’emparer de ses membres lui déplaisaient en tout point : il fallait qu’elle se contrôle pour ne pas montrer l’étendu de sa faiblesse au jeune homme ou à quiconque d’autre.
Face à la rapidité avec laquelle la jeune femme avait débité son discours, Aidan la pria de se calmer. Un mafieux ? Non non, même après avoir observé son visage plus attentivement, rien dans ses traits ne laissait présager qu’il pouvait et aimait faire du mal à autrui. Bon, il était peut être un très bon manipulateur mais Cassie avait tendance à toujours voir le bon côté des gens et surtout à ne pas les juger au premier regard. Quand il lui rendit son plateau, elle n’eut guère le temps ni l’envie de réagir, si bien qu’elle le laissa faire, tandis qu’il récupérait le sien, toujours rempli d’eau. Les aliments qui se trouvaient désormais sous son nez ne lui ouvraient pas plus l’appétit que lorsqu’elle avait du les choisir. Elle s’en voulait même d’avoir quelque chose à grignoter tandis que lui n’avait rien. Cassandra continua à le fixer, incapable de fixer les aliments qui lui donnaient des hauts le cœur.

Des permanences à l’hôpital psychiatrique ? Il ne fallait surtout pas qu’elle l’énerve ou qu’elle le vexe, ou quoi que ce soit qu’il pourrait lui reprocher au risque qu’il en parle à ses supérieurs et qu’elle se fasse bel et bien virer ! Son cœur accéléra de nouveau, et quand il lui demanda si l’hôpital avait bonne réputation, elle prit quelques secondes avant de répondre.


« Oui… enfin je pense effectivement qu’il a bonne réputation, car la plupart des gens de la région viennent ici pour des soins ».

Elle n’avait pas énoncé son oui avec une très bonne conviction – repensant au cas de la jeune internée qu’elle avait aidé à s’enfuir – mais elle s’était rattrapée aussitôt avec la suite de sa phrase, ne souhaitant pas que ses doutes sur la question ne soient reportés à ses supérieurs. Soudainement il se leva, lui accordant toujours un sourire très agréable et chaleureux. Cassandra crut qu’il allait partir seul, peut être pour aller chercher quelque chose à manger et retourner dans son bureau, mais à sa grande surprise il l’invita avec elle. L’idée de se retrouver dans un endroit plus calme que celui-ci lui paru fantastique – son mal de tête serait surement moins dur à supporter – si bien qu’elle ne réfléchit pas à la question bien longtemps. Il lui offrait même des cookies et du thé, de quoi éveillé son appétit qui préférait de loin les gâteaux de chez Granny que le fruit et le yaourt de l’hôpital. Avant qu’elle n’ait pu donner son accord, Aidan lui prit doucement la main ainsi que tout ce qui était mangeable sur son plateau. Son contact était doux mais assez ferme pour la convaincre de le suivre, ce qu’elle fit sans hésiter. Une fois arrivé dans son bureau, Cassandra eut l’impression que le marteau qui tapait sur sa tête depuis le matin même avait cessé, lui laissant un moment de répit. Le silence et la sérénité régnaient en maitre dans ce lieu. Aussitôt cet endroit apaisant eut un effet sur elle : elle se sentait plus légère, et surtout plus calme. Son cœur avait reprit un rythme régulier, et la jeune femme n’avait plus aucune crainte envers Aidan. Il lui fit signe de s’assoir, ce qu’elle fit aussitôt, profitant du confort moelleux que lui offrait le canapé. Les cookies firent grogner son ventre. Elle en attrapa un aussitôt que le jeune homme ait posé l’assiette et n’attendit pas qu’il s’assoit pour commencer à le manger, ce qu’elle regrettera surement par la suite. Après avoir dévoré trois cookies, et tandis qu’Aidan était parti, vraisemblablement préparer du thé, Cassie s’affala sur le dossier du canapé, se laissant bercer par le bruit de la pluie. Ses yeux commencèrent à se fermer, surement l’effet reposant que la pièce lui inspirait. Pour ne pas sombrer dans le sommeil, la jeune femme décida de parler.

« Merci beaucoup pour tout. Vous avez un très jolie bureau vous savez. »

Elle parcourue alors celui-ci des yeux, s’obligeant ainsi à ne pas succomber au sommeil qui engourdissait déjà ses muscles. La décoration était sobre mais très appliquée et formait quelque chose d’uniforme et de reposant. Rien n’agressait le regard, comme cela pouvait être le cas là où la jeune femme avait travaillé toute la matinée. Cependant, un détail la perturba : elle ne trouva aucune photo de famille. Elle savait qu’il s’agissait d’un bureau de travail, mais elle s’était attendue à voir un dessin d’enfant si il en avait, ou une photo avec sa femme ou ses parents. La plupart des médecins de l’hôpital en disposaient à de nombreux endroit dans leurs cabinets. Les souvenirs étaient importants et les photos étaient les premiers témoins d’instants de vie particulier. Cassie possédait de nombreux clichés de sa mère et elle à Paris, et elle les avait toutes emmenées dans ses valises….pourtant, se rappela-t-elle, elle ne les avait pas encore accroché dans sa chambre au Granny’s. Elle savait qu’elle n’allait pas rester dans cette chambre pour l’éternité et attendait d’avoir trouvé un appartement pour le personnaliser. Peut être le jeune homme n’avait-il pas eut le temps de personnaliser son bureau, ou alors c’est qu’il était comme elle, et savait que cette endroit ne serait pas le sien pour très longtemps.

« Vous êtes arrivé à Storybrooke depuis longtemps ? Je ne vous ai jamais vu avant, et cette ville étant assez petite j’en ai conclu que vous n’habitiez pas ici auparavant. Moi-même je ne suis ici que depuis quelques mois, je viens de Paris. D’où venez-vous, si ce n’est pas trop indiscret ? »

Elle ne savait pas d’où venait cette audace, car il lui était assez rare de faire la conversation et d’être indiscrète. Peut être ne voulait-elle pas que le silence ne soit trop pesant, de peur de passer pour la pauvre petite infirmière malade ou que son hôte soit mal à l’aise et regrette de l’avoir convié à un repas improvisé dans son bureau. Cassandra se redressa quand elle vit Aidan revenir avec deux tasses de thé pour ne pas se montrer dans une posture affalée sur le canapé. Elle le gratifia d’un sourire et fut de nouveau poussé par sa conscience qui voulait se faire pardonner.

« Je vous remercie encore pour ne pas vous être énervé plus tôt à la cafétéria et surtout pour m’avoir proposé de venir ici. Vous êtes quelqu’un de bien, et des personnes comme vous se font rare ici. »

Par cette phrase, la jeune femme sous entendait le docteur Whale qui avait conclu avec elle un marché plutôt déplaisant et malsain, ou encore le fameux Mr Gold qui s’était montré indiscret et calculateur lorsqu’elle l’avait rencontré.




Aidan Cillin

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∂6 Caractère : C'est un jeune homme timide, discret, qui ne parle jamais de lui, et pour cause, il ne souhaite pas mentir et ne peut décemment dire la vérité. N'ayant pas vraiment de but personnel Aiddan est devenu quelqu'un sur qui l'on peut compter, un ami loyal à qui l'on ne doit pas poser de question sur son passé ou sur les raisons de sa tristesse. Un ami présent quand vous avez besoin de lui et qui ne demande jamais rien en retour que le respect de sa vie privée.
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Aidan Cillin
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Dim 7 Avr 2013 - 10:19

 
    

Cassy & Aidan
"J
e suis ici depuis peu en effet, mais j'aime bien cette ville. Et je viens...de partout et de nulle part, j'ai beaucoup voyagé"

Pas de mensonge, pas la vérité non plus, mais la vérité serait compliquée à dire en même temps. "Je viens d'un monde où les dragons existent" ça pourrait paraitre bizarre comme entrée en matière. Moins que "mon père est le magicien le plus puissant de ce monde" mais tout de même. Je souris légèrement à ses remerciements, il est vrai que dans ce pays les gens ne prennent pas vraiment le temps d'être aimables ou même polis. Pour moi qui ai passé du temps en Angleterre ça me semble étrange, je ne m'y suis pas encore fait. Les Anglais sont terriblement policés, aimables, rois des euphémismes, ils prennent un soin tout particulier, parfois maladif à ne pas vexer leur interlocuteur, à s'excuser alors même qu'ils n'ont rien fait de mal et à se préoccuper de l'avis des autres. Pour eux signaler que l'on n'est pas d'accord avec quelqu'un est déjà une agression qu'il convient de modérer avec un choix de mots particulièrement soigneux. Alors arrivé en Amérique je m'étais retrouvé un peu perdu au milieu de ces jeunes qui s'insultent amicalement de ces adultes qui s'insultent tout court et de ces gens qui courent, bousculent, agressent, crient, critiquent sans cesse. C'est une façon de vivre qui ne me convient guère plus que celle des anglais, j'aime le juste milieu, j'aime pouvoir dire à quelqu'un que je ne suis pas d'accord sans prendre de gants et sans l'insulter, j'aime m'excuser si je bouscule quelqu'un et qu'on s'excuse si on me bouscule. Mais je suis un utopiste parait-il.

"Paris, la ville lumière ? On dit que c'est une ville magnifique, je n'ai pas eu l'occasion de la visiter."

Je la regarde un instant, elle semble épuisée, malade, à bout de force et de nerfs presque sur la défensive, comme quelqu'un qui en a trop vécu récemment et qui a du mal à réaliser que pour une fois ce n'est pas un traquenard. Je souris légèrement

"Je serais ravi que vous m'en parliez....Mais plus tard, vous semblez épuisée, vous avez de la fièvre et même si vous ne voulez pas rentrer chez vous profitez de votre pause pour vous reposer sur mon divan. Je vous réveille quand vous devrez reprendre votre service si vous voulez ?"

Je souris, elle semble vraiment en avoir besoin, tout comme elle semble avoir besoin de quelqu'un de son coté, elle a un coté fragile, perdue qui m'interpelle, me donne envie de la protéger. Peut être que je tiens à aider les gens parce que sans l'aide de mon père adoptif je n'aurais pas pu grandir, pas pu devenir celui que je suis. Je sais mieux que quiconque que l'aide d'une personne peut être indispensable un jour si l'on veut se relever, si l'on veut s'en sortir et qu'accepter cette aide ne fait pas de nous quelqu'un de faible, bien au contraire.
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