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Ruby

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∂6 Conte : Red Ridding Hood
∂6 Identité : Red
∂6 Clan : Clan du Bien
∂6 Caractère : Altruiste et généreuse Red cache une fêlure profonde que peu connaissent sous un sourire et un optimisme à toute épreuve, ou presque.
∂6 Âge : 22 ans
∂6 Profession : Serveuse
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ஐ ≠ Visages : Prédéfini
ஐ Avatar : Meghan Ory (mici Goldy)


Ruby
The human world is a mess
Mer 6 Mar 2013 - 19:38

 
    






Participants : 1° Ruby / 2° Ariel ?/ 3° QUI3
Début du RP : 06 03 2013 | Dernier Post :  06 03 2013

Contexte :  Indéterminée, Ruby sait qui elle est et a appris à maitriser le loup.

Période de la journée : Soir
Météo : Beau

Pour "The human world is a mess", c'est parti !


Ruby
Ariel ~ Ruby

C était une journée banale, une journée ensoleillée et calme, une journée agréable, de celles que j'appréciais sur ma route vers mon passé, mon histoire, ma nature.

J'avais appris récemment que j'étais un loup, j'avais rencontré ma mère, elle était morte, et je cherchais d'autres loups pour mieux comprendre ce que j'étais, qui j'étais. Je découvrais que toute une part de moi, une part de ce que j'étais, de ce que je pouvais être, de ce que je pouvais devenir, m'avait été cachée. J'avais découvert l'animal en moi et j'avais découvert peu après qu'il ne faisait pas de moi un monstre, qu'il ne me contrôlait pas, que nous étions un, indissociables, unis,liés. J'avais ignoré son existence pendant si longtemps et ensuite j'avais voulu la nier, j'avais voulu nier cette part de moi qui avait tué l'homme que j'aimais. Mais aujourd'hui je comprenais mieux ce qui m'arrivait, je ressentais intensément le loup en moi. Et j'en voulais à Granny de m'avoir caché cela, de m'avoir interdit cette découverte, de m'avoir divisée comme elle 'lavait fait.

Une part de moi, une petite voix au fond de mon être, comprenait qu'elle 'lavait fait par amour et non par volonté de me nuire, une part de moi, enfouie au fond de mon coeur savait que Granny aurait fait n’importe quoi pour moi. Mais en cet instant le nier m'était plus facile, la croire malfaisante, décidée à tuer le loup en moi par égoïsme ou par peur, me semblait plus facile et c'est ce que je faisais, je cédais à la facilité, en étant consciente de mon erreur mais avec une mauvaise foi typiquement féminine. Je voulais la haïr parce que cela me dédouanait de tant de choses, parce que cela m'évitait de faire face à mes responsabilités. Alors je la détestais avec force, conviction, détermination et je la fuyais parce qu'un seul mot d'elle m'aurait fait changer d'avis. J'étais partie pour cela, pour pouvoir la détester, pouvoir me construire à mi chemin entre cette haine salvatrice et l'amour profond qui nous unissait.

C'était une journée calme et apaisante, une journée que j'avais passée allongée dans un champ à écouter l'herbe pousser, sentant la caresse du soleil sur mon visage, j'avais passé une journée à méditer, à réfléchir, à me souvenir. J'avais passé la journée à caresser du bout des doigts l'étoffe rouge qui m’empêchait autrefois d'être un loup. J'avais passé la journée à penser à ma mère. J'avais passé la journée à expérimenter tout ce que mes sens de loup pouvaient me permettre, observer le mouvement d'une coccinelle à une distance impressionnante, observer un couple d'oiseaux gazouillant dans l'arbre de l'autre coté de la clairière, sentir la caresse de l'herbe sur ma peau et pouvoir compter les brins d'herbe sous mon dos, écouter marcher les fourmis dans l'arbre là bas, sentir l'odeur d'un lièvre dans la forêt et repérer un cerf et sa biche occupés non loin de lui.
J'avais passé la journée à me découvrir intérieurement, un voyage étrange et silencieux, un voyage que j'avais accompli sans bouger, respirant à peine, perdue dans mon univers et pourtant tellement consciente du monde alentour.

Puis le soleil avait commencé à décliner, sa caresse s'était faite moins présente et je m'étais rendue à l'évidence, le temps n'avait pas l'intention de s'arrêter pour moi aujourd'hui, je devais donc me trouver un abri pour la nuit. Non pas que j'ai besoin d'une cabane ou de toute autre chose si humaine mais si je devais passer la nuit en tant que louve je devais mettre mes vêtements à l'abri de l'humidité de la nuit.
Je m'étais donc levée, j'avais épousseté ma jupe et j'avais décidé de continuer à marcher vers l'Ouest, suivant le soleil qui se couchait, histoire de voir où ça me menait. C'était l'avantage de voyager seule, je pouvais m'arrêter, tourner en rond, faire demi-tour, changer d'avis, accélérer, ralentir, sans que quiconque ne se demande ce qui me prenait. J'aimais cette liberté, une chose totalement nouvelle pour moi, j'avais toujours vécue avec Granny puis 'javais voyagé avec Snow et elle avait tant à faire.... Voyager à mon rythme, au rythme de mes envies, sans écouter quiconque, c'était agréable. J'avais besoin, je crois, de cette solitude.

Je marchais donc quand j'entendis des bruits de pas, légers, discrets non loin de moi. Curieuse je m'avançais dans cette direction, silencieuse comme la nuit qui tombait, espérant ne pas faire une mauvaise rencontre en me dirigeant vers ces pas.

De fait la rencontre ne fut pas mauvaise, mais elle fut des plus étonnantes. Alors que, cachée derrière un arbre, je jetais un coup d'oeil vers l'origine des bruits de pas, je vis une jeune femme, à la peau aussi pâle que la lune qui montait lentement dans le ciel sombre, aux longs cheveux roux qui cachaient de leur mieux mais sans grand succès sa nudité. Il ne faisait guère froid cette nuit là mais tout de même, je m'avançais donc vers elle, dégrafant ma cape d'une main.

"Bonsoir. Vous ne devriez pas rester ainsi, vous allez prendre froid. Tenez, mettez cette cape."

dis-je à l'inconnue tout en lui tendant la cape rouge vif qui avait été la prison d'un loup des années durant. La tendre ainsi à une inconnu me fit prendre conscience à quel point je tenais à elle, ce qu'elle représentait pour moi. Je souris légèrement et m'approchais pour que la jeune femme puisse prendre la cape.

"Je m'appelle Ruby, et vous ?"

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