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Aidan Cillin

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Espace videThere's not a ton about my father that doesn't suck. Espace11
∂6 Conte : ....
∂6 Identité : Baelfire
∂6 Clan : Clan du Bien
∂6 Caractère : C'est un jeune homme timide, discret, qui ne parle jamais de lui, et pour cause, il ne souhaite pas mentir et ne peut décemment dire la vérité. N'ayant pas vraiment de but personnel Aiddan est devenu quelqu'un sur qui l'on peut compter, un ami loyal à qui l'on ne doit pas poser de question sur son passé ou sur les raisons de sa tristesse. Un ami présent quand vous avez besoin de lui et qui ne demande jamais rien en retour que le respect de sa vie privée.
∂6 Âge : 28
∂6 Profession : Psychologue
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Aidan Cillin
There's not a ton about my father that doesn't suck.
Sam 23 Fév 2013 - 10:03

 
    






Il n'y a pas grand chose de sympa à dire de mon père.
Baelfire et Rumpelstiltskin





















Once Upon a Time...

Prénom & Noms des participants : Aiddan Cillin et Mr Gold
Date où se déroule le sujet : 22 février
Période de la journée où se déroule le sujet : matin
Météo : pluvieux et maussade.


Once Upon a Time...


Once Upon a Time
Neverland

>








Baelfire & Rumpelstiltskin
J
avais décidé de m'installer ici. StoryBrooke était un endroit plaisant, je n'y avais, pour l'instant, rencontré que des gens aimables et je m'y sentais à mon aise, comme....bienvenu, ou comme chez moi, un sentiment qui m'était jusqu'ici apparu trop rarement. Je m'étais trouvé un boulot à l’hôpital, un psychologue trouve toujours du travail, les gens malheureux existent partout et ils ont toujours besoin d'un peu d'aide, d'un ami pour leur tenir la main sans les juger tandis qu'ils traversent des épreuves qui, d'un point de vue extérieur, paraissent moins dures qu'ils ne les ressentent. Car un ami ne vous soutient que tant qu'il peut compatir à votre douleur et donc la concevoir, la comprendre, si pour lui ce n'est pas grand chose il ne saura pas être là pour vous, même avec toute la meilleure volonté du monde. Un psychologue est là pour vous même dans les petits soucis, même quand vous semblez n'avoir aucune raison d'être malheureux, il ne jugera pas l'étendue de vos problèmes réels mais combien ils vous affectent et vous aidera non pas à régler le problème mais bien à réussir à surmonter les difficultés pour que vous soyez, seul, capable de résoudre le problème initial. Un psychologue ne remplace pas un ami cela dit, ce n'est pas son rôle, mais il complète leur présence, si les amis vous soutiennent un psychologue vous aidera à vous remuer, à sortir de ce cocon facile que peut être l'apitoiement, si au contraire vos amis vous laissent tomber car ils estiment que vos problèmes n'en sont pas, ignorant par-là même que ce qui fait le problème n'est pas la situation mais le point de vue que l'on a, le psychologue vous aidera à rependre confiance en vous et à changer de point de vue. Un psychologue ne changera pas la situation, pas plus qu'il ne vous change vous, il vous permet juste de prendre du recul, de changer de point de vue, de mieux percevoir l'ensemble, tant la situation que vous même.

Bref je dérive, le sujet était mon installation, j'ai loué un petit appartement en plein centre-bourg, ce n'est pas mon genre, je sais , il y avait bien des cabanes délabrées dans la forêt, loin de tout, mais j'avais, curieusement, envie de faire partie de cette ville, de m'y intégrer. Cela me ressemble si peux pourtant. J'ai toujours été un solitaire....Enfin non, pas toujours, mais depuis que je suis dans ce monde, en tout cas, j'ai été solitaire. Même mon père, celui qui m'a adopté, l'autre ne mérite guère ce nom, même mon père avait parfois du mal à entrer en contact avec moi tant j'étais perdu dans mon univers de pensées et de rêveries. Un psychologue dirait, sans doute, que je me protégeais des déceptions après ce que j'ai vécu comme une trahison de la part de Rumplestiltskin, c'est sans doute vrai, si vous ne laissez personne vous approcher personne ne peut vous blesser. Mais je crois surtout que je déteste mentir et que lorsqu'on se rapproche des gens on en vient, forcément, à parler de notre enfance, de notre vie passée et....La mienne ne peut être contée. Je ne peux dire à personne que je viens d'un monde où les sirènes existent où les géants cultivent des haricots magiques et où mon père pour camoufler sa lâcheté est devenu un être sombre et puissant, à demi-fou si vous voulez mon avis, enivré par un pouvoir qui est devenu plus important pour lui que son propre fils. Comment leur dire que grâce à un haricot j'ai pu changer de monde et arriver ici mais que mon père ne m'a pas suivi parce qu'il avait peur d'abandonner sa précieuse magie, sa nouvelle béquille, son nouvel amour ? Au mieux ils me conseilleraient de devenir écrivain, au pire ils me feraient enfermer avec les fous. Voilà pourquoi je reste généralement loin des gens, mais ici je me sens à l'aise, je ne me sens pas en danger, je ne comprends pas d'où vient ce sentiment, je ne me l'explique pas, je ne suis pas sur de vraiment vouloir le comprendre, et si expliquer la magie revenait à la faire disparaitre ? Comme quand un ami vous explique comment fonctionne un tour de magie ? Je ne veux pas faire disparaitre cette magie là.

Le petit appartement que j'ai choisi est agréablement situé au dernier étage, j'ai un balcon immense et accès au toit d'où je domine StoryBrooke, la forêt et la mer qui l'entourent, il était loué meublé mais de façon très sommaire. Une cuisine équipée, une table pour 2 personnes grand maximum et encore, si on ne met pas de plats dessus, un salon avec deux fauteuils et une petite table et une chambre contenant un lit deux place et une minuscule armoire. Une chance que je n'ai pas de petite amie, une fille refuserait de garder ses habits dans un si petit espace. Les meubles sont petits, bon marchés et sans grand intérêt mais l'appartement lui-même est assez grand et bien agencé, il manque d'une touche personnelle. J'ai donc passé quelques heures ce matin à commander des meubles en ligne, une grande armoire contemporaine aux portes vitrées qui habillera la chambre et la rendra moins oppressante, un meuble télé et la télé qui va avec pour le salon ainsi qu'un grand canapé confortable, une table plus grande pour occuper l'espace dans la cuisine et un bar et ses tabourets pour séparer l'endroit où l'on cuisine de l'endroit où l'on mange.

Je n'avais encore jamais personnalisé un appartement, pris possession des lieux comme je le fais. C'est grisant, tellement qu'en fermant l'ordinateur j'ai décidé d'aller en ville acheter de la peinture pour refaire la déco avant de mettre mes meubles qui arriveront dans une semaine ou deux. J'ai pris le temps de flâner dans les rayons, me demandant quelle couleur irait le mieux avec telle ou telle pièce. J'ai trouvé mon bonheur, du bleu pour la chambre, un bleu profond et assez sombre pour réduire la taille apparente de cette pièce immense, au contraire pour le salon une couleur orangée claire qui agrandira l'espace. Pour la cuisine j'ai finalement opté pour un jaune vif, comme elle prend le soleil cela la rendra plus lumineuse encore. J'ai choisi des peintures à effet, elles donneront une certaine épaisseurs aux murs. J'en ai profité, tant que j'étais là, pour acheter des rideaux, des tapis, des parures de lit, toutes ces choses qui jusqu'ici m'apparaissaient futiles et que, pourtant, je conseillais à mes patients parfois. Choisir sa décoration, changer son environnement, c'est déjà reprendre la main sur sa vie, c'est un petit pas en avant, une des premières étapes d'une thérapie, prendre le temps de rendre son chez-soi confortable et révélateur de qui l'on est, ou de qui l'on veut être. Je ne sais pas ce que ma future déco dira de moi, mais je sais que je prends plaisir à tout réunir, je pense à tout cela depuis des semaines déjà, j'ai pris mon temps, savouré l'instant, savouré l'attente, la recherche, j'ai pris le temps de m'imprégner de l'appartement pour mieux imaginer les changements, la transformation qui s'opérera. Je me rends mieux compte de ce que je conseillais à mes patients et de l'importance que cela peut avoir et c'est le sourire aux lèvres malgré le temps maussade que je sors du magasin, remplissant le coffre de ma voiture de mille et un trésors, je me sens comme Ali-Baba découvrant un trésor coloré de merveilles.

En rentrant je suis passé devant cette boutique d'antiquité, en vitrine ils avaient un globe ancien magnifique et après avoir fini de sortir les pots de la voiture je me suis dit que j'allais aller y faire un tour. Me voilà donc, à pieds, flânant dans les rues de cette vielle accueillante, malgré le ciel orageux et la pluie fine qui semble avoir chassé tous les passants. Un temps anglais, un peu de brouillard une pluie légère, transperçant vos os, je respire l'air humide avec un sourire, je me sens bien pourtant, malgré ce temps, c'est agréable de s'installer, de prévoir un avenir qui ne soit pas dans le mouvement, dans la fuite en avant, c'est agréable de profiter d'un moment sans savoir quand il se terminera, sans penser qu'il se terminera, cela ne m'était plus arrivé depuis fort longtemps. La porte de la boutique d'antiquité déclenche un léger tintement alors que je passe le seuil, tintement qui avertit sans doute le propriétaire de ma présence. J'observe la boutique, amas hétéroclite d'objets divers en attendant qu'il sorte de l'arrière boutique. Une pipe posée en évidence me rappelle mon père adoptif, une sacoche en cuir me rappelle mes études, les vieux objets ont ce don de vous ramener dans un passé que vous pensiez oublié.






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Rumpelstiltskin

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Rumpelstiltskin
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Jeu 28 Fév 2013 - 15:11

 
    















Le temps des larmes arrive sous les nuages...

Le soleil était à présent haut dans le ciel pourtant, à travers le voile brumeux du matin, toute la ville semblait comme plongée dans l'obscurité. En ce vendredi, les habitants encore pour la plupart endormis se retournaient douloureusement sous leurs couvertures, refusant de faire face à cette journée qui débutait. Des halos lumineux apparurent peut à peut à travers les volets de leurs fenêtres. Tout était si calme... La semaine s'achevait dans une langueur hivernale. Un hiver difficile et interminable... Descendant les marches qui le menaient à ses appartements, l'homme recouvert d'un épais manteau en fourrure s'apprêtait à faire face comme chaque jour à de nouveaux défis. Dans le claquement ralentit de sa canne, il se dirigea avec lenteur vers la porte d'entrée de la bâtisse et y retourna d'un air distrait la petite pancarte qui y était accrochée. Malgré sa démarche pour le moins vacillante, il était pour actif et positif. Comme à son habitude Mr Gold appréciait l'idée d'affronter une nouvelle journée. Il n'espérait que cela : le changement ! Pour un homme de sa condition, il savait mesurer la chance qu'il s'était appropriée. Les défis à la mesure de son nouveau poste de propriétaire de la ville, n'était pas sans risques et contrariété. Mais de cela, l'homme avait appris à en rire, voir même à en tirer une issue profitable. Il aimait plus que tout établir des accords avec les autres, et personne n'était plus influençable que lorsqu'il se trouvait au pied du mur. Alors, loin de se plaindre d'être le centre de l'attention, il constatait depuis quelques jours avec un sourire satisfait que les choses à Storybrooke tournaient vers de profonds changements. En quelques mois, Emma venait de rentrer dans sa vie. Elle avait comme redonnée un second souffle à cette ville emplie de brasier. Enflammant par son attitude tout sur son passage au plus grand plaisir de notre ami. Gold jubilait de voir les bouleversements qu'elle avait entraînés avec elle. C'était une femme de caractère et, bien qu'elle soit à milles lieux d'y songer, l'antiquaire l'appréciait pour cela. Après elle, plus rien ne se déroula comme avant. Elle avait affaiblie la malédiction lancée par Regina. Gold en était certain, elle parviendrait à rompre le sortilège. Tout n'était qu'une simple question de temps.

Un temps que notre ami avait utilisé pour effectuer de profonds changements dans sa vie et en lui-même. Il avait tout d'abords retrouver Belle. Avec cependant au passage de profondes envies de vengeances. Il voulait la protéger, il voulait hurler sa haine et sa douleur. Ce n'étais pas si simple de résister à cette envie de violence et de justice. Bien que, plus personne depuis des années ne l'appel Rumplestiltskin, l'autre part de lui-même n'était jamais très loin. Comme guettant, toujours prête à saisir le moment où il perdrait le contrôle de ses moyens. Bien étouffée derrière ses apparences assurées et solennelles, la peur était bien là, déchirant son esprit entre maintes réflexions à l'image des craquelures qui lui parcouraient le visage. Notre homme était un homme faible, à nouveau proie à toutes les tentations... Belle le savait. Elle seule semblait le comprendre. Après tant d'années loin l'un de l'autre, ils se complétaient toujours avec la même simplicité. La jeune femme avait rapidement reprit sa place dans le coeur de marbre de l'antiquaire. Il était désormais prêt à tout pour elle. Quoi que cela lui coûte, qu'importe qu'il en souffre, il le lui devait bien ! Oui, Gold avait fait de profond efforts pour rattraper ses erreurs du passé. Il avait profondément souffert de la perdre comme il avait autrefois perdu ceux qu'il aimait...

D'un coup d'oeil distrait vers les nuages, il se dit qu'il devrait allumer un feu. Observant la ruelle d'un rapide regard, il pu constater que l'endroit était désert. Le temps devait avoir retenu chez eux les passants. À l'évidence une journée très calme allait commencée. Se retournant vers l'arrière boutique sans grandes hâtes, l'homme y trouva dans un tiroir un petit briquet en argent...

Quelques minutes plus tard, le léger tintement de la clochette annonça un visiteur. Pas vraiment étonné -il y a toujours des fous pour venir vous déranger dans n'importe quelle situation- mais plutôt heureux d'avoir une nouvelle source d'occupation, notre homme saisit un chiffon pour s'essuyer les mains plaines de suie et retourner dans la pièce principale accueillir comme il se doit son premier client de la journée.

Bien le bonjour ... Il l'observa en détail avant de constater avec un air légèrement surpris qu'il ne le connaissait pas. Il acheva donc sa phrase après ce tout petit temps de silence avec un tout nouveau sourire venu éclairer son visage. à vous.... Immobilisant ses frottements de mains dans la boule de breloque qu'il tenait entre elles, l'homme continua de s'avancer sans sa canne donc avec encore plus de difficultés que d'ordinaire. Il était intrigué. Gold appréciait tout savoir sur tout, plus encore il aimait y prendre part. Mais ce qu'il aimait entre toutes autres choses c'est mettre un nom sur un nouveau visage. Comme si cela allait soulever tous les mystères.

Que puis-je faire pour vous Mr ... ?





Aidan Cillin

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Aidan Cillin
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Sam 2 Mar 2013 - 22:16

 
    

Baelfire & Rumpelstiltskin
J
e regardais la fameuse mappemonde qui m'avait attiré dans le magasin quand la voix de l'antiquaire me fait tiquer. Je lui tourne le dos, il ne peut donc voir ma surprise sur mon visage. Le temps semble s'arrêter, je me fige, incapable de réagir. Cette voix je la connais, je ne la connais que trop bien, ce ton obséquieux, cette fausse gentillesse, cette petite pointe d'accent étrange et cette légère note aigrelette en fin de phrase. Quand j'étais enfant, quand j'étais arrivé dans ce monde, j'avais cru l'entendre à chaque coin de rue, dans chaque conversation. Je rêvais de l'entendre, je le désirais tant, avec une telle force. Mais aujourd'hui je reste figé. Combien d'heures, de mois, d'années ont passés avant que je ne me retourne ? Quelques secondes sans doute, tout au plus et pourtant cela m'a paru interminable.

Je me fabrique une contenance, je ne sais pas pourquoi mais j'espère qu'il ne me reconnaitra pas. Je me rends compte que pour survivre j'ai appris à détester mon père, parce que cela m'était vital, parce que je ne pouvais l'attendre éternellement et que j'avais besoin de cette haine pour me forger une carapace contre ce monde si étrange. Je me rends compte aussi qu'amour et haine sont bien proches et que si l'amour est devenu haine si facilement le vent peut encore tourner.

Je me retourne, souriant, si bon acteur, comme toujours, mais quand on doit cacher qu'on a vu des trolls et des ogres quand on était enfant, il faut bien être bon acteur.

"Cillin, Aidan Cillin."

Je l'observe, il n'a pas sa canne mais il semble en avoir besoin à le voir claudiquer, sans magie c'était prévisible. Cette vieille blessure "de guerre" que sa magie avait guérie est revenue dans cet univers si différent. Sa peau verdâtre ne l'est plus non plus et pourtant il ne ressemble pas à mon père. Il n'est plus le Ténébreux mais il n'est pas non plus Rumpelstilstskin. Que fait-il ici ? Comment est-il arrivé là ? Et surtout, par tous les saints des deux univers, comment suis-je arrivé là ? Comment depuis l'Angleterre mes pas m'ont ils conduit en Amérique, dans le Maine, dans cette bourgade au fin fond de nul part, dans cette boutique d'antiquité précisément ? Etait-il écrit que nous devrions nous revoir un jour ? Etait-ce sa magie à l’œuvre, m'appelant, me dirigeant sans que je le sache ? Ce serait bien son genre, et pourtant il ne semble pas m'attendre, il ne semble pas savoir qui je suis. Mon père a toujours eu une grande foi dans sa magie, dès qu'il l'avait acquise elle était devenue sa béquille, son arme secrète, sa solution miracle....Etait-ce cela qui m'avait attiré ici ? Un de ses sortilèges ? Comment l'expliquer sinon ? Moi qui ne m'étais jamais posé voilà que je trouvais une ville accueillante, SA ville, voilà que j'avais envie de décorer mon appartement, MOI, et je ne trouvais pas mieux, pour ce faire, que d'entrer dans SA boutique ? Cela faisait trop de coïncidences pour en être réellement. Et pourtant il pose le chiffon avec lequel il essuyait ses mains et ne semble pas se réjouir de sa victoire, il ne semble pas me reconnaitre....

"Je viens de m'installer en ville et....cette mappemonde me semblait convenir tout à fait à mon appartement, je voulais connaitre son prix Mr....?"

A mon tour de lui demander son nom, s'il n'est ni le ténébreux ni Rumple, qui est-il ici ? Je déambule dans la pièce, faisant mine d’observer les objets mais perdu dans mes pensées, tiraillé entre l'envie de partir en courant et celle de lui dire qui je suis. Mais je en fais rien de tout cela, parce que ce serait prendre une décision, ce serait me dévoiler. Et je n'y suis pas prêt. Je ne suis pas prêt à quitter cet appartement que j'allais décorer, mais je ne suis pas prêt à redevenir Baelfire. J'ai eu le temps d'apprendre à connaitre, d'apprendre à aimer, Aidan Cillin, mon alter ego de ce monde-ci. Ce psychologue aimé et protégé par un père adoptif tellement différent de Rumple. Non pas que je doute de son amour, cela n'a jamais été le cas, je doute de son courage, je doute de sa volonté de faire ce qui doit être fait, de sa volonté tout court d'ailleurs, mais pas de son amour. Si ma mère m'a toujours dit qu'il était lâche je l'ai entendu une fois, il parlait dans son sommeil, il expliquait à je ne sais qui pourquoi il avait fait cela. Il expliquait l'étrange enfant rousse, il expliquait l'avenir et ses mystères, il expliquait sa peur de me laisser orphelin. Mais était-ce cela ou sa peur de mourir ? Il tergiversait dans son sommeil et je l'avais rejoint ce soir là, dormant près de lui pour l'apaiser.

Je me souviens, avant qu'il ne devienne le Ténébreux nous étions proches. Je ne doute pas de l'amour de Rumple pour Bae, je doute de la capacité du Ténébreux à aimer, je doute de la relation entre Aidan et l'antiquaire. Il semble si différent, et je sais que je suis différent..... Je doute aussi de ma capacité à lui pardonner. C'est idiot, je passe mon temps à expliquer à mes patients que c'est essentiel, pour eux pas pour ceux qu'ils détestent, que le lâcher prise est la façon la plus saine d'avancer et pourtant.....Pourtant moi-même je m'accroche à une déception, à la haine qui l’accompagne, à l'aigreur, l'amertume, la colère qui l'accompagnent.

Une part de moi voudrait se jeter dans ses bras, lui dire combien il m'a manqué, une part de moi voudrait le frapper lui dire combien il m'a déçu et au final, tiraillé entre ces sensations extrêmes, je reste là, observant la boutique d'antiquité, caressant les objets du bout des doigts comme pour me raccrocher à la réalité. Un service à thé ancien, je souris, cela me fait penser à mon père adoptif, à celui qu'il m'a légué à sa mort, héritage familial. Une pipe en écume qui me rappelle mon maitre de thèse, une canne ornée, Rumple n'en avait pas une si belle. Et ce collier, ma mère l'aurait aimé. Deux univers viennent de s'entremêler et je ne sais comment réagir.



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Rumpelstiltskin

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Rumpelstiltskin
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Lun 11 Mar 2013 - 14:24

 
    















Le temps des larmes arrive sous les nuages...

Les nouveaux visages allaient presque devenir chose courante dans la petite ville jadis isolée du monde. Pourtant chacune de ses rencontres suscitait chez notre ami, le même vif intérêt. Accueillant à son habitude ce visiteur par un regard introspecteur, l'homme cherchait à tout apprendre de lui d'un seul regard. Avant même que l'homme ne se retourne, l'antiquaire regarda tout d'abords ses grandes jambes fines et ses genoux arqués avant de diriger son regard vers ses bras, et ses mains plus particulièrement. Ces dernières se baladaient à la surface de divers objets sur les étales... En arrêtant son attention sur les doigts fins et visiblement doux de l'homme, qui devait être dans le jeune âge, Gold remarqua une légère déformation le long de certains... D'un sourire en coin il se dit que c'était un écrivain, ou tout au moins un homme qui passait beaucoup de temps assit à écrire... Victorieux, il s'attela à relever son regard un peu plus sur le visage de l'homme qui venait de se retourner et de prendre la parole. La première pensée de l'homme, même si cela ne fut pas vraiment une surprise, fut de s'auto congratulé. L'homme était tout comme il l'avait deviné. La satisfaction s'empara de son esprit tandis que le personnage continua de pousser son sourire vers ce qu'il pensait être de la chaleur humaine. Un effet pas véritablement réussit et pour le moins fragile sur un visage qui avait tant de difficulté à se montrer sincère.

Gold.

Répondit-il avant de se pencher en mémoire sur l'identité du visiteur. Un sentiment étrange s'empara de lui, dessinant sur ses sourcils une légère crevasse préoccupée. Avait-il dis Cillin ? Bien que le nom ne lui évoque rien de concrets, il sentait venir un profond malaise. Il avait apprit au fils de ses années de Ténébreux à se méfier des noms et à apprendre de leur sens caché. Une certaine croyance que d'autre ont envers le pouvoir des pierres était là pour lui au coeur de chaque lettre d'une identité. Si Emma se rapprochait de Amour et ainsi du seul véritable pouvoir capable de briser tout les sortilèges, Aidan lui se rapprochait dangereusement de Adam. De Adam et de la pomme... Du péché originel. De la culpabilité. Un homme faible qui avait été poussé à la faute à cause d'une femme. Un homme qui se rapprochait tant de lui : Rumpelstiltskin ! Et Cillin, était tout aussi une sombre perspective. "Un feu" dans la langue des petites créatures de son passé qu'on pouvait appelé Elfes. A l'évidence rien de bien heureux. Cet homme était-il donc d'une menace ? Un dangers dont le marchand devrait se méfier ? Sous ses propos et son attitudes pour le moins engageante, il était difficile d'imaginer se si doux gribouilleur armer d'autre chose qu'un stylo bille. Et pourtant notre ami était loin d'imaginer que l'individu qui ce tenait en face de lui en savait beaucoup plus que tout autre sur lui-même. C'était là le plus grand risque auquel il serait confronter. Perdre la face. Perdre sa si profonde fierté et ascendance sur les autres. Voir quelqu'un qui lui tiendrait tête à si juste raison. Et savoir dans un coeur pour le moins endoloris que quelque part la personne que vous aimez plus que tout autre chose peut elle vous haïr plus que tout autre. C'était là sa blessure, sa menace, mais il n'en avait encore rien compris.

Il n'avait jamais rien caché à Baelfire. Ses fragilités, ses doutes... Rien ne lui était déformé, sauf quand il avait s'agit de le protéger. Déformer la vérité plutôt que mentir ! Oui, jamais Rumpl n'avait profiter de sa colère pour accuser à tord et à travers sa mère. Après tout c'est pour cela qu'il souffrait autant. Il portait seul un poids sous son attitude parfois renfermée. Une attitude qui à terme s'était retournée contre lui. Il avait perdu son fils. Il s'était crus protégé par ses si précieux pouvoirs magiques, il les avaient accueillit comme des amis. Persuadé qu'ils pourraient l'aider, qu'ils pourraient le venger, qu'ils pourraient arranger sa vie futur et surtout celle de son fils. Il ne serait plus jamais faible. Il ne le laisserait pas. Il ne ferait pas ce que son propre père lui avait fait... Oui, il l'aimait. Voilà pourquoi il ne se préoccupait pas de se qu'en pensait les autres. On le disait méchant, cela le faisait rire. Ils avaient peur car le Ténébreux pouvait à présent les diriger du bout de ses petits doigts comme un marionnettiste. Un sentiment de conquérant qui le poussa peut à peut vers la schizophrénie. Il voyait de plus en plus de complot à son encontre se monter à droite et à gauche. Comme avant la petite cuisinière qui avait eut le malheur d'entendre une conversation de trop. Une MENACE ! Évincée aussitôt supposée. Au fur et à mesure le regard de Baelfire envers son père changea. Menant presque à un malaise. Dans la toute petite partie d’humanité qui restait dans le coeur du Ténébreux entièrement dévouer à son enfant, l'homme en était triste. Il promit à son fils de faire des efforts pour lutter contre sa mauvaise nature, et c'est ainsi en insistant que le petit garçon parvint à arracher un terrible engagement de lèvres serrées de son père. L'homme était tremblant et véritablement chamboulé, il se sentait si petit devant la montagne d'obstacle qu'il aurait à surmonter, une entreprise qu'il lui semblait si dure qu'il la vouait vouée à l'échec. Il n'était pas prêt, et ne s'imaginait pas l'être véritablement un jour en réalité ! Etait-ce là son premier mensonge ? Nen ! C'était de l'amour. Il ne pouvait pas abandonner son fils, il était perdu mais espérait que l'avenir le sortirait du pétrin. Il commençait à s’habituer à la si grande facilité qu'il avait de contrôler le destin depuis ses pouvoirs de magiciens. Tout était à présent si simple ! Pourquoi Bae ne pouvait-il pas le comprendre ? Et pourquoi n'en était-il pas heureux ?... Voilà une question qui resta pour longtemps un mystère aux yeux du tisserand.

Puis vient le jour fastidieux, où il fut confronté à la réalité. Une réalité qui le dépassait. Une sensation très détestable que le Ténébreux ressentit cette nuit là pour la première fois rebelle fasse à ses si grands pouvoirs. Son fils était parti. Il ne pouvait plus rien y faire ! Lui !

Bien après encore, Gold ressentait la douleur de cette nuit, lorsqu'il avait hurlé son désespoir aux étoiles. En recherche d'une réponse. Et qu'on lui avait rit au visage. Une douleur lorsque ses ongles s'était enfoncés dans la chaire de ses poings serrés. L'entaille profonde qu'il avait mit longtemps à cicatriser. Une blessure qu'il n'avait voulu souhaitait guérir de la magie comme en repentir pour ses erreurs. Il vivait le regrets. Son goût amer sur sa langue qui avait ensuite encore plus ensevelit son regard sur le monde et son coeur dans un bain d'ancre noirâtre. Sa revanche il allait l'écrire sur l'avenir. Peut importerait les moyens et le temps que cela nécessiterait. En sa tête résonnait les paroles qu'autrefois une enfant lui avait dites : "Il allait retrouver son fils !" Un jour ou l'autre !

Aucun doute que l'homme qu'il était aujourd'hui était à chaque instant cette homme qui avait autrefois tant souffert de ses erreurs, mais aussi tant appris. Il souhaitait changer. Il avait réussit à faire quelques pas dans la neige. Il avait transpiré au court de l’ascension de cette montagne et parvenait pas à en voir le sommet au travers de l'épais brouillard qui l'entourait. Chaque pas menaçait de prendre les risques de marcher sur une couche plus faible de glace et de se retrouver piéger dans une crevasse, chaque décision pouvait être la dernière, mais il continuait d'avancer. Avancer pour lui même. Sans se fier à ceux qu'il croiserait sur la route. Rien ne l'arrêterait à présent. Il avait aujourd'hui avec lui quelque chose qu'il n'avait pas avant : l'espoir.

Poursuivant donc en lui même ses projets en solitaire, notre homme qui ne s’apercevait pas qu'il passait à côté du bon chemin, accueillit Aidan avec son expression naturelle. Un étrange mélange entre le bienvenue et la menace le tout saisit par une intense curiosité. Si seulement il savait, il aurait certainement effacé se stupide sourire sur son visage...

Je pense qu'elle est un peu en dehors de vos moyens Mr... J'ai pour ainsi dire une forte valeure sentimentale liée à chacun des objets que vous voyez ici. Il m'ai pénible de la céder si promptement à un nouveau venu.

Notre homme ne cessait cependant de se montrer le plus avenant possible, il désirait simplement par cette manière en apprendre un peu plus sur le visiteur qui venait de franchir son univers.

Néanmoins, d'après ce que je vois, vous compter rester ici pour un certain temps...

Afin d'insité le jeune homme à en dire plus, il releva un sourcil interrogateur à ce dernier. Exprimant un regard sérieux quelques secondes. Signe qu'il était une personne sure de lui et qui n'avait pas peur de la confrontation. Un homme qui dont le masque se fissurerait si facilement devant les vérités qui l'attendaient au prochain pas. Une prise de risque qu'il n'avait pas conscience de prendre et qui sait pourrait lui coûter chère.





Aidan Cillin

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∂6 Caractère : C'est un jeune homme timide, discret, qui ne parle jamais de lui, et pour cause, il ne souhaite pas mentir et ne peut décemment dire la vérité. N'ayant pas vraiment de but personnel Aiddan est devenu quelqu'un sur qui l'on peut compter, un ami loyal à qui l'on ne doit pas poser de question sur son passé ou sur les raisons de sa tristesse. Un ami présent quand vous avez besoin de lui et qui ne demande jamais rien en retour que le respect de sa vie privée.
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Aidan Cillin
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Mer 1 Mai 2013 - 8:38

 
    

Baelfire & Rumpelstiltskin
J
e secoue vaguement la tête, c'est si étrange de le voir là, devant moi, identique et pourtant si différent. Nul doute possible c'est bien lui, mon père, et jusqu'à son nom semble le définir, et pourtant ce n'est pas vraiment lui, c'est un Rumplestilskin adapté à ce monde, une belle canne l'aide à marcher et fini le teint verdâtre du ténébreux. mais est-il pour autant redevenu ce père que j'ai aimé ? A-t-il pour autant abandonné la magie ou la soif de pouvoir qui le rongeait ?

Comment savoir sans lui dire qui je suis ? Comment lui dire qui je suis ? En ais-je seulement envie ?

Je souris malgré toutes les pensées qui se heurtent aux parois trop étroites de mon crâne qui me semble prêt à exploser sous une migraine affreuse qui vient de m'envahir. Je souris malgré tout, jouant mon rôle de simple client, presque malgré moi, presque sans le décider.

"Je compte m'installer ici pour un moment en effet, je suis le nouveau psychiatre de l’hôpital."

Ce sourire aimable et obséquieux, c'était celui du Ténébreux pas celui de mon père, j'en suis sur, il n'a pas changé. Ou bien est-ce ma peur, ma rancoeur qui parle et non mon esprit ? Non mon coeur ? Non mes espoirs ? Comment faire la part des choses alors qu'il me fait face.

"J'aime beaucoup votre boutique, elle dégage une sorte de magie, comme un parfum de passé désuet. Mais cette mappemonde m'attire réellement, elle me rappellera d'où je viens et ce que j'ai traversé avant d'arriver ici."

Me rappellera-t-elle un père rompant un pacte ? Ou bien celui qui ne m'a jamais trahi, celui qui m'a sauvé ? Me rappellera-t-elle la douleur et cette sensation d'être perdu ou au contraire les souvenirs de mon voyage initiatique autour du monde ? De ce monde ? Je hausse le épaules comme pour répondre à cette question, mon trouble se voit-il ? Sans doute oui, mais comment saurait-il, j'ai tant changé depuis le temps où il a choisi la magie et le pouvoir plutôt que moi. Comment est-il arrivé ici ? Et dans quel but ?

"Vous avez décidément une boutique pleine de merveille"

Dis-je en admirant la pipe d'écume présentée non loin.

"Mon père aurait adoré cette pipe."

Tout en parlant je me tourne vers lui, observe sa réaction, s'il sait se trahira-t-il ? Mais sait-il ? S'il sait pourquoi ne rien me dire ? Pour me tester ? Comme moi je ne lui dis rien pour en apprendre plus sur celui qu'il est devenu ? Auquel cas nous aurions l'air fins tous deux à nous mentir en face au lieu de parler franchement comme nous le faisions autrefois...Cherche-t-il à savoir si je le lui dirais ou si je fuirais ? Cherche-t-il à savoir ce que je pense de lui ? Comment m'a-t-il attiré ici ? Dans cette ville, dans cette boutique ? Je n'avais jamais voulu me poser auparavant et là, d'un coup, sans explications, cette ville m'attire comme un aimant....L'oeuvre de la magie ? De SA magie ? Comment savoir, tout devient bien trop confus, je devrais me poser et y réfléchir au calme demain.

Je continue d'observer la boutique tandis qu'il répond, une baguette magique me fait sourire, elle ressemble à celles que l'on achète pour jouer à Harry Potter, mais peut être est-elle vraie, celle-ci. Une plante en pot près de la fenêtre me rappelle une graine, petite et puissante, un vortex vert tourbillonnant qui m'emportait et mon père lâchant ma main pour agripper sa dague, aveuglé par la peur, peut être que ma mère avait raison, peut être n'était-il qu'un lâche. Pourtant il est ici désormais, comment ? Pourquoi ? Pour moi ? A-t-il alors renoncé à la magie ?

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Rumpelstiltskin

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Rumpelstiltskin
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Lun 13 Mai 2013 - 14:34

 
    















Le temps des larmes arrive sous les nuages...

Ce nouveau visage bien que poli marquait une expression de réserve. Un trait familier que notre antiquaire avait eut l'occasion de voir sur nombreux visiteurs ses derniers jours. Un air légèrement affable coincé qui allait certainement s'orienté vers de l'agressivité. Comme avec Emma, Cassandra et j'en passe à leur premières heures. Ce n'était qu'une question de temps avant qu'il ne se fissure. Encore un peu de patience et il en apprendrait tout ce qu'il voudrait. Notre homme prit alors le pas de s'avancer à travers la pièce. D'une démarche bancale mais posée il prit le temps de se montrer un peu plus affable.

Oh bien !... Je crois que vous aurez fort à faire alors. Voyez vous, il semblerait que les nobles âmes de nos habitants soit plus sensibles au désespoir que par ailleurs... C'est sans nul doute cette animosité dans l'air qui as su guider vos pas jusque là... Acheva-t-il avec un doux sourire un fois parvenu au côté du jeune homme.

N'ayant toujours aucune véritable opinion sur le garçon qui lui faisait face, Gold se sentit flatté et sembla se détendre par sa remarque. Sans pourtant le quitter du regard un instant, l'antiquaire se demanda si le jeune homme ne partageait pas finalement quelques uns de ses intérêt pour le passé. Un homme sans doute attentif aux détails, pour ainsi "respirer" l'air nostalgique et y ressentir toute l'émotion qui se dégageait de ses précieux objets. Des babioles entassée en tout sens qui formeraient à un oeil non avertit un immense labyrinthe de breloques de toutes les couleurs... Mais au regard de son gardien, chacune de ses merveilles étaient soigneusement époussetées, disposées, repeintes voir réparée... Comme un moulin miniature qu'il avait récupéré après un incendie. Chacune de ses choses était à sa place et religieusement entretenue. Le vieil homme en connaissait l'emplacement exact et était capable de savoir ce qui retenait à présent l'attention du visiteur à sa simple disposition dans l'espace même sans le regarder directement... S'appuyant sur son bâton, il retourna un regard vers le sol.

Vous parlez bien... Rien de bien étonnant pour quelqu'un comme vous. Mais je dois vous avertir, il n'ai pas toujours bon de s'attacher à des sentiments perdus. Il peuvent vous empêchez de saisir ceux à venir... J'ai pour ma part bien peut à attendre de demain voilà pourquoi je leur suis si attaché...

Un tremblement aurait pu trahir son émotion si cela avait été en d'autres circonstances. Mais pas cette fois. L'antiquaire était au dessus de milles soupçon sur la douleurs glacée que chacun de ses mots perçait au travers de son coeur meurtrit. Il avait bien tout perdu, lui qui semblait si riche. Que pouvait-il espérer de plus quand tout son avenir reposait sur le vide... Peut être tentait-il de déguiser ses reproches envers lui même et de détacher son sentiment de culpabilité. Il ne bougeait pas cependant un cil, ses pupilles demeuraient calmes. Rien... Il n'arrivait pas à relâcher la pression. Par reflex autant que par pudeur, il reprit alors ses habitudes et ses airs d'instruit insolent.

Les nouveaux mots du garçon venait d'attiser sa curiosité. Il aurait aimé soumettre le psychologue à ses propres méthodes de consultations mais il fallait se rendre à l'évidence, le jeune homme n'était pas stupide. Il ne se dévoilerait pas facilement... Celui-ci justement se retourna à la fin de ses mots et destina quelques instant un profond regard à notre ami avant de retourner à sa visite. Homme d'expérience, l'antiquaire aurait pu s'il n'avait pas eut l'ambition de tourner les mésaventure à son avantage faire un merveilleux psychologue. Sa plus grande qualité étant après celle de vivre par procuration, celle d'écoute. Le jeune garçon semblait comprendre le poids des sentiments qui imprégnait cette pièce, il était étonnant qu'un homme d'un si jeune âge est cette passion pour la nostalgie. Après tout pourquoi choisir un tel métier si ce n'ai parce que l'on a soit même besoin de réconfort ? Oui sans doute partageait-il bien plus avec lui qu'avec le grand David si sur de lui et prompt à la bêtise. Le garçon semblait étonnamment posé presque comme s'il jouait un jeu. Il se retenait, il attendait ses réactions... Mais pourquoi ?

En regardant à son tour la pipe, l'antiquaire ne pus se détacher de visions. Il revit tout d'abord la première fois qu'il l'avait aperçue. C'était dans un bar, dans la main d'un homme tout aussi jeune que le visiteur. L'homme l'avait hôte de sa bouche pour dévoilé un sourire brillant d'arrogance avant de lui lancer : "t'as entendu la dame? ... Débarrasse le planché !", quelques mois plus tard lord d'une bagarre il l'avait récupéré sur le sol. Beaucoup d'hommes n'auraient pus s'approprier ce qui avait appartenu à un ennemi et plus encore à celui que l'on détestait plus que tout au monde. Pourtant, il l'avait fait sienne. Elle lui avait rappelé à chaque bouffé son visage, elle lui avait inspiré sa vengeance. Il en avait passé du temps, assit sur une souche d'arbre devant sa maison en tuile. Fumant une bonne partit de la soirée, attendant que ses idées sombres s’apaisent. Mais elles demeuraient là, enveloppant tout en lui; ses mains, ses habits, ses cheveux... Seulement masqué sous une odeur de tabac froid et humide. Oui, elle en avait connu des doigts cette écume. Glissant entre les mains charpentées et rudes d'un marin, limée par l'humidité salée de l'océan à travers les lieux à la ronde, et encore d'autre plus fins et sinueux caressant sa surface tel l'homme hésitant à la reposer avant de retourner à sa quenouille. Tout cela traversa en un éclair l'esprit de l'antiquaire avant qu'il ne sourit de plus bel et n'ajoute.

C'était un homme de goût. Il n'y en a que très peu comme celle-ci vous savez. Cet un exemplaire unique qui à traversé bien des choses avant d' atterrir ici. Il retourna un clin d'oeil sur sa droite à l'intention de son interlocuteur qui s'était à nouveau éloigné. Un peu comme vous en somme. Il marqua un temps avant d'ajouter dans un faux soupir de circonstance étudié. AH si seulement toutes ses choses pouvaient parler, elle nous en apprendraient bien des secrets, vous ne pensez pas ?






Aidan Cillin

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Aidan Cillin
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Mer 18 Déc 2013 - 19:39

 
    


Baelfire & Rumpelstiltskin
J

e ne sais plus ce que j'ai répondu, nous avons discuté encore quelques minutes sans qu'il sache qui j'étais, j'ai acheté cette pipe qui me faisait envie, qui me rappelait le père qui m'avait choisi et épaulé en opposition à celui qui me la vendait, le père qui m'avait délaissé, abandonné par gout du pouvoir.

D'une certaine façon l'ironie de la situation me faisait sourire, d'un autre coté le voir ici me donnait envie de....je ne sais, pleurer ? m'enfuir ? lui dire qui j'étais ? Ce n'était pas bien clair.



Ce n'est que plusieurs mois plus tard que je trouvais le courage de me confronter à lui, et à mes désirs par la même occasion. Non que l'idée ait un instant cessé de me hanter mais il avait fallu un déclic que je ne m'expliquais pas, mais qui avait sans doute à voir avec les changements dans mon comportement, je devenais plus réactif, moins timoré.
J'avais donc finalement pris la décision de venir le voir, de lui dire qui j'étais.

Durant ces 3 mois j'avais pris soin de l'éviter, ce qui n'avait pas été difficile, premièrement j'avais été débordé au travail, travailler dans un hopital et non un cabinet se révélait épuisant, outre les cavalcades constantes des urgentistes j'étais souvent interrompu pour des urgences psychiatriques, devant parfois même laisser en plan des clients ce qui me déplaisait fortement, deuxièmement je ne sortais guère, j'avais trouvé ici un havre de calme et je n'avais pas le coeur à faire la fête ou à sortir avec des jeunes gens de mon âge, j'avais encore besoin de temps pour moi, de solitude et troisièmement il ne sortait guère non plus de ce que j'en avais entendu dire. Sauf parfois avec Mélanie, la jolie brune avec qui j'avais fait un bonhomme de neige à mon arrivée, une jeune femme étrange à la mémoire fragile, pour ne pas dire inexistante.

Mais tous ici semblaient étranges, sans que je puisse expliquer pourquoi. Certains me semblaient même familiers, ce qui était idiot, je n'avais été en contact qu'avec des gens de la Forêt Enchantée et des anglais avant de venir ici et aucun d'entre eux n'était anglais.

Le magasin était ouvert et vide, j'entrais en tenant la petite clochette qui devait l'avertir de ma présence et m'avançais en silence vers l'arrière boutique. Je le vis penché sur un livre de comptes et je souris légèrement, il était...lui et en même temps si différent, plus de peau de crocodile, plus de frusques ou de tenue de cuir, il n'était plus le Ténébreux mais n'était pas non plus Rumple, il semblait être un homme différent, du moins visuellement.

Je m’éclaircis la gorge et finalement pris la parole alors qu'il se retournait :

"Bonjour, papa"

J'avais toujours eu une façon particulière de dire ce mot, un son qui faisait plus comme "pôpa", un son qui le faisait sourire car au milieu de mille enfants il savait toujours quand je l'appelais, un son qui le faisait sourire avant qu'il ne soit le Ténébreux, en tout cas. Après il n'avait plus jamais sourit, pas réellement.


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