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Charlotte

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Charlotte
Jour de Déluge
Lun 28 Jan 2013 - 0:33

 
    






Participants : 1° Charlotte / 2° Amanda McCartes / 3° QUI3
Début du RP : 28 01 2013 | Dernier Post :  03 02 2013

Période de la journée : Après Midi
Météo : Un orage déchaîné- il fait presque nuit en plein jour

Pour "Jour de Déluge", c'est parti !

Charlotte

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Charlotte
Jour de Déluge
Lun 28 Jan 2013 - 0:34

 
    


CharlotteAmanda ~ Charlotte

L e grondement sourd fit vibrer le sol et les murs de l'appartement. La jeune femme ferma les yeux effrayée par son intensité. Bien qu'elle ne soit pas d'une nature anxieuse concernant la météo, il fallait bien avouer que ces derniers jours la situation la dépassait. Elle-même commençait à s'en inquiéter et à se demander quand est-ce que les éléments arrêteraient de se déchaîner contre leur petite ville. Depuis près d'une semaine la situation était devenue ingérable, tempête, accidents, retard des bus et fermeture même des écoles. Oui le temps à Storybrooke s'était comme suspendu aux lèvres du présentateur météo. Heureusement les filles n'avait pas eu à affronter les inondations de leurs malheureux voisin. Leur appartement, situé au 1er étage d'un immeuble était heureusement encore intact. Bien que le bruit de la pluie qui s'abattait violemment sur sa surface depuis deux jours laisse envisager le pire... Aux yeux de la jeune femme il était agréable de prendre la pluie lors d'une promenade, ou sur la route du travail. Cela ne l'incommodait guère d'être trempée comme une souche en arrivant, mais à condition de pouvoir retrouver à terme une couverture chaude et douillette, un bon chocolat dans les mains... Oui chaque difficulté pouvoir être endurée avec l'espoir qu'un jour elle s'arrête...

* Que ça s'arrête justement ! * Voilà ce que songeait la demoiselle.

Oui mais voilà, plus les jours passaient sans qu'il n'y ait la moindre amélioration, plus elle perdait espoir. Sa naturelle joie de vivre n'était plus qu'un souvenir, et avait laissé place à l'amertume. Elle se sentait seule et enfermée. Amanda bien sûr n'était pas loin, mais elle devait travailler sur un important projet et Scarlett comprenait qu'il fallait la laisser en paie. Oui mais voilà, depuis la pluie, Amanda avait semble-t-il de plus en plus de travail. Et passait de moins en moins de temps avec elle. Alors qu'elle n'était qu'à quelques mètres l'une de l'autre, Scarlett se sentait abandonnée. Il faut dire qu'elle à horreur de la solitude, alors imaginer ce qu'elle pouvait ressentir devant l'interdiction de sortir ni de parler à quelqu'un. Surtout depuis plusieurs jours... La jeune femme détourna son regard de la fenêtre pour regarder le chat qui dormait paisiblement sur le canapé. Elle le scrutât avec un profond dégoût et s'adressa à lui dans un soupir plein de reproches :

Imperturbable.. Toi il peut y avoir le feu à ta queue, que tu ne bougerais pas même une patte.

Au milieu de cet univers morose, la télé tentait entre divers coups de foudre de retranscrire un feuilleton à l'eau de rose. Partant déjà avec un sérieux handicap : son image brouillée... Scarlett, qui ne s'intéressait pas plus à l'ir-regardable programme qu'à un match de catch, alla chercher un pot de nutella comme remède à sa mélancolie grandissante... Elle revient rapidement, armée d'une cuillère à soupe se caler entre les couvertures moelleuses du canapé. Elle regarda l'écran d'un air distrait, enfourna une épaisse couche de crème dans sa bouche et laissa la cuillère en suspens coincée entre ses lèvres... Le précieux calice, commença à fondre sur sa langue, apportant un peu de réconfort à notre amie. Elle était songeuse devant son écran laminé de bandes noires, sous les lumières vacillantes des lampes de la pièce. Et sous le tintamarre d'une pluie cinglante au-dessus de sa tête. Quand soudain tout s'éteignit pour de bon. Il n'y avait plus rien. Ni télé grésillante, ni lumière tremblotante, ni même un chat à porter du regard. Elle était dans le noir complet avec pour seule compagnie le claquement régulier sur la toiture... Une clameur se fit entendre. Elle en avait réussi à l'oublier. Elle s'était finalement faite à l'idée qu'elle était seule au monde... Reprenant ses esprits elle se manifesta pour rassurer son amie.

C'est pas moi !!! J'ai rien touché !
Anonymous



Invité
Jour de Déluge
Mer 30 Jan 2013 - 23:38

 
    


AmandaCharlotte ~ Amanda

C es derniers jours, le temps de StoryBrooke avait des allures de fin du monde. Des trombes de pluie s’abattaient sur le sol rendant le paysage brouillée voir impossible à discerner derrière le rideau gris dû à la pluie. Le ciel ? Pas besoin d'en parler, il était rempli de nuage aussi noir qu'un corbeau. Par la fenêtre, je regardais les arbres se balancer à cause du vent, il devait être d'une violence remarquable, les arbres luttaient pour rester debout et ça ne m'aurait pas étonnée qu'un ou deux de ces arbres s'effondrent au sol aujourd'hui. En regardant au loin on pouvait voir des éclairs blancs frappés le ciel, c'était bien la seule touche de lumière de ce sinistre paysage. Ca et les faibles lumières des lampadaires de la ville, cela dit je m'attendais à ce qu'ils s'effondrent au sol eux aussi. Cet après-midi ressemblait plus à une nuit profonde. C'était un véritable déluge.

J'étais assise à mon bureau, au-dessus d'une feuille blanche, vide de toute écriture. En fait, cette feuille était aussi vide que mes idées. Cela faisait près d'une semaine que chaque soir, en rentrant de chez Granny, je me penchais sur cette feuille afin de trouver une idée, une inspiration qui me fera écrire une belle pièce de théâtre. C'est dingue à quel point je ne supporte pas les pannes d'inspirations, j'ai l'impression de perdre le fil de mes actes. Ce qui était encore plus dingue, c'est que, lorsque j'étais plus petite et que je devais m'occuper de mes frères, les idées s'inséraient d'elle-même dans mon cerveau et s'embrouillaient les unes avec les autres. Un véritable tourbillon d'imagination et des histoires aussi extraordinaires que nos rêves d'aventures. Il faut croire que grandir ça signifie perdre son imagination et même ses rêves. Quoi que, ça j'en suis moins sûre, depuis mes 13 ans j'ai toujours le même rêve et je ferais tout pour y arriver. Pour ça, il fallait bien que j'écrive quelque chose sur cette foutue feuille blanche, quelque chose de sensationnel, quelque chose de spécial, une pièce à la hauteur des attentes de Scarlett ! Cependant, rien n'y faisait, impossible de trouver une idée, pas même une lueur d'idée. De plus, le grondement du déluge était loin de m'aider à me concentrer ou quoi que ce soit. Je m'affalai sur mon bureau, le visage enfouit dans mes bras. Je levai juste le regard vers le cadre-photo que j'avais mis sur le côté droit du bureau. Cette photo c'est Maxime, Thomas et moi à notre arrivée à StoryBrooke,  sûrement le bien auquel je tenais le plus. * Envoyez-moi un signe, un indice ou n'importe quoi ! * Je n'attendais rien d'autre qu'une petite illumination, une petite étincelle.

J'étais toujours allongée sur ma feuille en train de supplier mon esprit de me donner une idée. J'avais les yeux perdu dans le vide tout comme mon esprit. D'un coup, les lumières s'éteignirent, me laissant dans le noir complet. Je me redressai pour regarder par la fenêtre, les lumières de la ville étaient éteintes elles aussi. Scarlett me dit qu'elle n'y était pour rien, comme pour se rassurer dans le noir de l'appartement. Je saisis mon téléphone portable pour faire une petite lumière afin de rejoindre Scarlett dans le salon.

« T'en fais pas je te crois, toute la ville est plongée dans le noir, c'est l'orage on y peut rien. On va devoir s'éclairer à l'ancienne. »

Je réactivai mon téléphone pour aller dans la cuisine chercher 3 ou 4 bougies et un briquet afin d'éclairer un peu le salon. J'ouvris le tiroir où j'avais rangé les bougies. Je regardais dans le tiroir et trouvais, 3 grosses bougies que j'avais achetés aux bonnes soeurs lors de la fête des mines l'an passé. Je saisis également un petit briquet rose et retournai dans le salon. Je m'accroupis devant la table basse et posai les bougies sur la table.

« Quand ma mère nous laissait seuls avec ma tante mes frères et moi, elle allumait une bougie et nous disait " les veilleuses sont les yeux qu'une mère laisse derrière elle pour garder ses enfants " j'ai toujours aimé cette phrase. » dis-je en allumant les bougies une à une.

« Voilà, elles devraient tenir le temps de la coupure. On va passer une soirée entre fille, ça faisait longtemps qu'on en avait pas eu. »

Je souris à Scarlett, il était vrai que ces derniers temps je n'avais pas été là et j'étais un peu comme un fantôme à l'appartement et j'avais laissé Scarlett seule. Il allait être temps de rattraper le temps perdu.
Charlotte

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Charlotte
Jour de Déluge
Dim 3 Fév 2013 - 18:54

 
    


CharlotteAmanda ~ Charlotte

S carlett ne bougeait plus, tétanisée sur le canapé, de peur de se prendre un éclair peut être, même si sa version officielle serait de peur d'écraser le chat sur son passage... Ba voyons. Si Scarlett ne ment jamais, il lui arrive d'être de mauvaise foi. C'est ce qui fait son charme, sa fragilité... Bref Scarlett était immobile, attendant que ça passe lorsque Amanda ouvrit la porte de sa chambre et fis son entrée dans le salon. Quand elle lui annonça que toute la ville était dans l'obscurité son inquiétude grandit plus encore. Elles étaient seules au monde. Une perspective d'isolement que Scarlett avait du mal à supporter sans angoisse, elle ne pu réprimer un pincement des lèvres, mais ne dit rien. ... Amanda revint rapidement avec les bougies et les alluma sur la table basse. Scarlett l'écoutait attentivement comme à chaque foi. Amanda dégageait un calme de toutes les circonstances et en un sens un réconfort dont Scarlett avait besoin. Au début l'alchimie s'était jouée certes sur leur passion commune pour les romans, mais au fil du temps, elles avaient appris à se compléter et se soutenir comme de vraies amies. Maintenant Scarlett s'était attachée à la présence de la jeune fille, et buvait pleinement ses paroles pleines de douceurs.

Lorsqu'elle eut fini, les deux jeunes femmes se regardèrent dans les yeux. La lueur des bougies rendant l'atmosphère très complices, Scarlett se détendit quelque peu, et en profita pour lâcher le cousin qu'elle avait écraser contre son ventre.

C'est beau !

Amanda, releva les yeux vers elle. À présent, la pièce recouvrait peut à peut sa luminosité précédente. Laissant les deux jeunes femmes dans une ambiance feutrée et tremblotante. Scarlett tenta de garder ses moyens en détournant son angoisse passée par une boutade.

On va pouvoir se raconter tout pleins d'histoire à faire peur... J'en ai déjà des frissons...

Elle sembla se cacher sous la couette avant d'en sortir tel un diablotin et de faire : Bouh ! Envoyant voltiger, sans le vouloir, le pot de nutella qui roula sur le sol et la cuillère qui vient s'écraser directement sur Amanda... La menace volante alla s'immobiliser sur son front sans fort heureusement blesser cette dernière. Enfin entacher quelque peu son amour propre tout au plus...

Bien qu'elle ne l'ai pas fait exprès, la petite blondinette ne pus réprimer un puissant éclat de rire. Et reprit la parole loin d'être confuse.

Amy tu aurais pu me demander avant... Si tu en voulais je t'en aurais donné pas besoin de te mettre dans de tels états !

Elle était prise par une série de rires hystériques qui la firent se recroqueviller sur elle-même. Elle était heureuse de se retrouver un moment avec son amie. Cette complicité enfantine lui avait manqué terriblement.
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