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Belle E. French

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Belle E. French
Sortir Libre [Cassandra]
Ven 28 Déc 2012 - 18:19

 
    






Sortir Libre
Belle E. French, Cassandra M. Hayes et James Whale





















Once Upon a Time...

Prénom & Noms des participants : Belle, Cassandra et James
Date où se déroule le sujet : Au tout début de l'histoire, juste avant le retour des souvenirs - 28 décembre -
Période de la journée où se déroule le sujet : Matin
Météo : Soleil - Brouillard

Once Upon a Time...


Once Upon a Time
Neverland

>






















Sortir Libre.

La jeune femme venait de se réveiller, ce matin. Encore un matin où elle se retrouve enfermée dans cette pièce toute blanche, sans possibilité de sortir libre. Elle savait déjà comment la journée allait se passer. Elle se passait de la même façon d’aussi loin qu’elle se souvenait. Il y aurait d’abord un premier homme en blanc qui viendrait pour la faire sortir de la pièce pour aller prendre une douche, au bout du couloir. Après elle reviendrait dans sa chambre, où l’attendait un maigre repas, composé d’une tartine avec un petit pot de confiture, et un bol de lait. La jeune femme rêvait de manger de nombreux autres plats, mais elle n’avait pas le droit à tout ça. Après son maigre repas, une autre personne bien souvent une femme viendrait chercher son plateau. Puis une longue matinée s’enchainerait, au cours de laquelle, elle passerait beaucoup de temps à rêver de ce qu’était la vie en dehors de ces murs. Ensuite, il y aurait le repas du midi, bien souvent la même chose, des légumes haricots, pommes de terre ou lentilles avec un peu de viande, déjà coupé en petits morceaux, que la jeune femme devait manger à la cuillère. Un couteau ou une fourchette pourrait bien être dangereux pour elle ou pour les autres. Bien que la jeune femme était plutôt docile dans le genre. Durant tout le temps qu’elle avait passé ici, sans savoir combien de temps exactement, pas une seule fois elle n’avait cherché à s’enfuir. Pourtant elle avait l’espoir que quelque chose de merveilleux et de beau l’attendait dehors. Elle soupira, repoussa la maigre couverture qu’on lui avait prêtée, et s’assit sur son lit pour attendre le moment de sa douche.

Il lui arrivait de rêver à une vie dehors, dans laquelle, elle était une princesse, qu’elle vivait dans un grand château. Qu’elle était amoureuse, et qu’elle avait des enfants, et que sa vie était belle. Mais elle se réveillait, en position de fœtus sur sa paillasse, avec le gout amer des beaux rêves qui terminent dans une réalité cauchemardesque. Les médicaments qui lui étaient donnés, l’assommait souvent, d’ailleurs elle passait bien souvent toute l’après-midi à dormir. Ces cachets, la forçaient à enter dans ce beau rêve pour en ressortir brutalement. Assise sur son lit, elle sentait pourtant qu’aujourd’hui serait diffèrent. Qu’il y avait dans l’air quelque chose de changer par rapport à hier, et aux autres jours qui avaient régit sa vie depuis toujours. Elle avait beaucoup de mal à se souvenir de son enfance, de son adolescence, comme si ces périodes de sa vie n’avaient pas existé. Ou alors existait ailleurs. Elle soupira de lassitude et vit la porte s’ouvrir sur une silhouette sombre. L’ombre entra dans la pièce, et la jeune femme vit que ce n’était pas à celui auquel, elle s’attendait. C’était la nouvelle jeune femme qui était arrivé depuis peu à l’hôpital, elle était pour l’instant plus douce que les autres, plus rassurante. Mais la jeune internée, se demandait combien de temps tout cela allait durer. L’ombre s’approcha avec un sourire sur le visage comme elle en avait un très souvent. Elle avait de longs cheveux châtains, un visage magnifique, et des yeux marron comme les siens. La jeune femme se leva et vint à sa rencontre, elles se firent face pendant un moment sans un mot. Mais leurs regards en disaient beaucoup, celui de la jeune recluse, lui demandait de l’aide, enfin elle voulait surtout savoir pourquoi. Pourquoi elle était ici ? Pourquoi elle vivait dans ce lieu, et pas dehors ? Pourquoi elle ne se souvenait de rien de sa vie d’avant ? Et surtout pourquoi la jeune femme en face d’elle, lui semblait si familière.






Cassandra M. Hayes

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Cassandra M. Hayes
Sortir Libre [Cassandra]
Dim 30 Déc 2012 - 21:03

 
    


Sortir Libre









Voilà plus de deux semaines que Cass’ était arrivée à Storybrooke. Elle avait fait la rencontre de nombreuses personnes, toutes aussi intéressantes les une que les autres, cependant elle ne s’était pas trouvé de réels amis. En même temps ce n’était pas bien son genre. Déjà quand elle était à Paris elle restait souvent seule, elle était la fille prostrée dans un coin de la bibliothèque en train de lire alors que les autres discutaient en groupe autour d’un bon café. Jamais elle n’avait souffert de cette situation, car c’est elle qui l’avait choisit, personne ne la lui avait imposé, cependant dans sa ville de naissance elle avait toujours eut quelqu’un qui la connaissait depuis qu’elle était enfant et qui lui donnait de petites attentions. Il était difficile de se retrouver dans une ville où aucun visage ne lui était familier, aucun nom ni aucun commerce. Il fallait qu’elle se réinvente une vie, de nouvelles habitudes et de nouvelles connaissances. Oui, Cass’ avait légèrement le mal du pays. La langue qu’elle devait parler tous les jours n’étaient pas sa belle langue maternelle, la nourriture qu’elle mangeait n’était pas aussi variée et délicieuse que celle qu’elle à laquelle elle avait toujours goûté, les paysages qu’elle voyait n’avaient rien à voir avec la grandeur de la ville dans laquelle elle avait grandit…Malgré tout cela elle n’était pas prête à partir de Storybrooke. Bien que chaque matin elle regrette d’avoir quitté la France, elle ne pouvait se résoudre de reprendre l’avion. Elle avait l’impression qu’il lui restait tant à découvrir ici et qu’il serait égoïste de quitter son stage, et les habitants de ce village seulement parce qu’elle s’y sentait mal. Elle devait apprendre à vivre ici, et cela ne se ferait pas en un mois. La petite Cassandra n’avait pas peur des défis, et elle relèverait celui-ci, comme elle l’avait toujours fait !

Le soleil venait d’apparaitre à l’horizon, inondant le ciel foncé d’une douce lumière orangée. Il était encore très tôt et la petite ville dormait encore profondément. Cassie était la seule dans la silhouette dans la rue principale, se dirigeant vers l’hôpital. Elle s’était couverte d’un manteau épais et cachait une partie de son visage dans une écharpe pour l’épargner du froid qui régnait en maitre, profitant de l’absence du soleil et de sa chaleur. Ce samedi matin elle était de permanence dans l’aile psychiatrique de l’hôpital, et comme elle devait prendre le relais de ceux qui y avaient passé la nuit il lui était recommander d’arriver tôt. Ce travail elle ne le regrettait pas. Elle aimait être auprès des malades, espérant les aider dans leur quotidien autant qu’elle le pouvait. Cependant il n’avait rien à voir avec celui dans lequel elle avait travaillé à Paris. Elle avait l’impression que certains malades n’avaient pas leur place dans cet endroit, comme si quelqu’un s’était trompé en lui enfermant ici. Quand elle avait tenté de poser des questions tous lui avait répondu qu’ils ne se rappelaient plus des circonstances exactes de l’arrivée de ces personnes dans le service, qu’elles y avaient toujours été quand ils avaient commencés à travailler. La jeune femme trouvait étrange que personne ne se soucis du « pourquoi ». Peut être que certains n’avaient même plus leur place à l’hôpital, même si ils l’avaient eut un jour !

A son arrivée à l’hôpital Cassandra se revêtis l’uniforme blanc de rigueur et se dirigea vers les cuisines pour apporter le repas aux malades. Sa première patiente était le numéro 7… 7 le chiffre porte bonheur, le chiffre parfait …Etait-ce un signe ? Cass’ n’en savait rien, ce qu’elle savait en revanche s’était qu’elle aurait aimé connaitre son nom plutôt que son numéro. C’était comme si l’hôpital avait voulu lui enlever toute son humanité pour que plus personne ne soit sensible à leur cause. Cela ne marchait cependant pas sur la jeune femme, elle croyait que tous ces patients étaient encore des humains avec des pensées parfois confuses mais avec des sentiments réels, qui ne pouvaient pas être négligés. Elle entra dans la petite chambre et s’approcha lentement de la magnifique femme. Oui elle la trouvait belle. Ses cheveux bruns tombaient sur ses épaules comme deux longs fleuves tranquilles. Ses yeux grands ouverts comme deux topazes la regardaient s’approcher. Ses yeux…Elle avait l’impression de voir quelqu’un qu’elle connaissait. C’était comme si elle les avait toujours vu, mais où ?

« Bonjour. Vous avez bien dormi ? »

Sa voix était douce et calme. Elle la vouvoyait car elle estimait qu’elle avait le droit au respect, comme n’importe quel autre citoyen. Elle approcha près du lit le petit chariot sur lequel se tenait le repas de la jeune femme et s’assit auprès d’elle sur le lit, na la quittant pas des yeux. Elle n’avait pas peur d’elle ni de ce qu’elle pourrait faire, mais elle voulait qu’à travers son regard elle comprenne qu’elle ne lui voulait aucun mal. Elle prit le bol de lait, qui composait la majeur partie du repas – Cass’ n’aimait pas qu’elle soit aussi peu nourri, mais elle ne pouvait pas imposer sa vision des choses, elle n’était qu’une intervenante – et la tendit à la jeune femme. Elle ne voulait pas faire comme les autres médecins, essayer de la nourrir comme si il s’agissait d’un enfant. Cassandra savait qu’elle était totalement capable de se nourrir seule, et elle voulait gagner sa confiance en lui montrant qu’elle la responsabilisait. Ses yeux et son sourire l’encourageaient à prendre le bol et le porter à sa bouche pour le manger. Une question lui brula alors les lèvres. La question qu’elle se posait depuis trop longtemps maintenant, la question dont seule elle avait l’air de pouvoir y répondre. Elle jeta un rapide coup d’œil au couloir pour vérifier qu’aucun médecin ne se trouvait à proximité - elle était sur qu’ils n’auraient jamais approuvé ce qu’elle allait demander- avant de reporter son attention sur la patiente et de lui demander à voix basse.

« Comment t’appelles-tu ? »


Belle E. French

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Sortir Libre [Cassandra]
Lun 31 Déc 2012 - 0:05

 
    















Sortir Libre.

La jeune femme était donc entrés dans sa chambre, d’ordinaire les hommes en blanc, les infirmiers laissaient le plateau sur le sol, et disparaissaient sans se retourner, parfois sans même lui adresser un regard. Pourtant cette jeune femme était différente, on sentait déjà une plus grande chaleur humaine venir d’elle. On sentait aussi une certaine proximité avec elle, sans savoir pourquoi. Elle se redressa et s’assit sur la paillasse qui lui servait de lui. La jeune internée fit un petit sourire, cette dernière la salua et lui dit bonjour. Elle était très surprise, rien de tel ne lui était arrivé depuis des jours, des semaines, des mois, peut-être des années. Il était difficile pour elle de savoir depuis combien de temps, elle était entre ses murs.
- Bon… Bonjour ! dit-elle plutôt surprise par les mots qu’elle-même prononcé à l’encontre de cette jeune femme, qui lui était si familière.
Elle poussait le petit chariot vers elle, et s’installa à ses côtés, elle ne comprenait pas le comportement de la jeune femme. Personne ne s’était jamais conduit comme ça avec elle. Non, c’était tout nouveau, et tout beau. Peut-être que tout cela n’était qu’un rêve, et qu’elle allait se réveiller. Une horrible femme se tiendrait au dessus de sa tête qui la regarderait avec un regard dur, fière et peut-être méchant, comme la dame brune qui venait de temps en temps la regardait dans la lucarne. Instinctivement, elle leva les yeux vers la petite fenêtre sur la porte. Elle soupira et prit le bol de lait, que la jeune femme lui tendait, et se mit à manger. C’était très étrange d’avoir de la compagnie pour prendre son petit déjeuner, d’ordinaire elle le prenait seule, entièrement seule.

La jeune femme se leva et alla refermer mieux la porte pour qu’elles puissent être seules toutes les deux. Son visage chaleureux, et ses magnifiques yeux, et son beau sourire lui donnaient confiance, mais peut-être qu’elle avait tort. Pendant une seconde, elle prit peur que la jeune femme lui fasse du mal. Mais au moment où elle se retourna, la jeune recluse sut qu’elle ne lui ferait pas de mal, qu’elle était là en amie, peut-être même plus… La jeune infirmière lui demanda comment elle s’appelait. Question, à laquelle, la jeune internée n’avait pas la moindre réponse. Elle n’avait pas envie de mentir à la jeune femme et lui donnait un nom au hasard. Elle fit un petit sourire, et but une première gorgée de lait, avant de lui répondre.
- Je ne sais pas ! Je m’en souviens pas ! répondit-elle tristement, car c’était triste de ne pas connaitre son nom, c’était ignorer une partie de son identité, une partie d’elle-même.
Elle laissa doucement reposer son bol sur ses genoux, sans trop savoir de quoi, elles pouvaient discuter toutes les deux. Du monde extérieur, des gens qui vivaient dehors. Est-ce qu’elle aurait un jour la possibilité de voir le monde dehors ? D’un autre côté, peut-être qu’elle pourrait avoir des réponses sur le pourquoi, elle se trouvait ici. Elle leva les yeux vers la jeune femme, espérant qu’elle lui donnerait une réponse.
- Pourquoi suis-je ici ? demanda-t-elle.
Elle ne sentait pas malade, pas de boutons, pas de fièvres, mentalement, elle se sentait aussi normalement, pas de voix dans sa tête, pas d’envies suicidaires, ou meurtrières. Elle se sentait des plus normales.






Cassandra M. Hayes

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Cassandra M. Hayes
Sortir Libre [Cassandra]
Mar 1 Jan 2013 - 15:56

 
    


Sortir Libre









Cassandra savait qu’elle n’avait pas le droit de « parler » au sens propre avec les internés. A son arrivée à l’hôpital on lui avait donné l’ordre de ne pas entamer de discussions avec les malades sous peine de sanctions pouvant aller jusqu’à l’expulsion et l’interdit de retravailler de nouveau ici. Tout ce qu’elle avait le droit de faire c’était de leur parler comme si ils étaient encore des enfants n’ayant pas l’usage de la parole et dont il fallait bien épeler chaque mot. Pourtant la jeune femme avait du mal à se plier à cette règle. Pour eux ces malades restaient des êtres humains, et la plupart étaient des adultes bien plus vieux qu’elle. Elle ne se voyait pas leur parler comme s’ils ne pouvaient pas la comprendre à moins qu’elle articule très lentement chacun de ses mots. Non, elle était sur que beaucoup d’entre eux pouvaient avoir des discussions totalement censées. C’était le cas pour la jeune femme se tenant devant elle. Le visage de Cass’ s’illumina quand elle l’entendit prononcer le mot « Bonjour ». C’était peut être étrange de se réjouir que quelqu’un ait pu dire un mot aussi basique, mais pour elle qui n’avait surement pas du parler à un autre être vivant depuis plusieurs mois voir plusieurs années, c’était déjà un exploit. Elle la regarda avec des yeux émerveillés, boire son bol de lait. Même en mangeant elle gardait une grâce qui lui donnait des allures princières. Sa chevelure brune, aussi longue que la sienne, tombait sur ses épaules et devant son visage, cachant parfois ses yeux amandes. Cassie avait envie de les toucher et de les tresser, comme elle l’avait toujours fait avec ceux de sa mère étant petite. Pourtant, elle résista à cette envie, sachant pertinemment qu’un geste aussi audacieux aurait pu lui faire peur. Il ne fallait pas qu’elle l’effraie s elle voulait concevoir un lien de confiance entre elles. Il fallait qu’elle soit patiente, et qu’elle sache y aller pas à pas…

Une fois qu’elle eut bu une gorgée, elle lui répondit d’une petite voix triste qu’elle ne connaissait pas son nom. Cassandra en eut un pincement au cœur. Elle aurait aimé pouvoir l’aider, pourquoi lui dire que elle, elle savait, pourtant elle ne pouvait que rester planté là, à regarder ses beaux yeux tristes. Rapidement elle lui posa une nouvelle question. Elle était heureuse de voir qu’elle lui faisait assez confiance pour lui parler autant, et surtout qu’elle avait encore beaucoup de mots à son vocabulaire, cependant elle était aussi triste de ne pas pouvoir répondre à cette question non plus. Elle posa une de ses fines mains sur l’avant bras de l’internée, sans même s’en rendre compte. C’était un geste d’affection et qu’elle réservait surtout aux personnes qu’elle voulait rassurer.

« Je ne sais pas non plus pourquoi tu es ici. Personne n’as pu me le dire non plus »

Sa voix était douce et calme, et même si la vérité était dure à entendre, elle ne voulait pas lui mentir en disant qu’elle savait pourquoi. Peut être était-ce à cause des médicaments qu’ils lui donnaient qu’elle ne se souvenait plus pourquoi elle était arrivé ici. En effet la plupart des internes savaient au moins qui les avaient emmenés ici, car c’était une expérience assez traumatisante pour eux pour qu’ils en gardent un souvenir impérissable. Dans l’hôpital psychiatrique dans lequel elle avait travaillé à Paris, c’était le constat qu’elle avait fait, elle trouvait donc étrange que ceci ne s’applique pas pour la jeune femme. Cass’ regarda le chariot sur lequel était posé plusieurs pastilles de différentes couleurs, tout près d’un verre de jus d’orange. Elle hésita quelques minutes. Ce qu’elle avait en tête n’était pas très raisonnable, pourtant elle avait du mal à y résister. Son amour pour les gens et son besoin de les aider prenaient le dessus sur sa conscience professionnelle. Elle risquait de perdre son emploi si on la découvrait, mais la vie, une vraie vie, pour cette femme n’étaient-elle pas plus importante qu’un simple emploi ? Si on lui enlevait son job, elle pourrait partir dans un autre état et tenter d’en trouver un autre. On avait enlevé le droit de vivre une vie normale à cette femme, et vivre sans amour, sans espoir, sans amis était la pire des vies qu’on pouvait imaginer. En quelques minutes, elle avait fait son choix. Lentement, elle tourna son visage vers celui de la malade, qui avait presque terminé son bol de lait, et lui adressa un sourire rassurant, puis lui chuchota à voix basse :

« Je m’appelle Cassandra Mélanie Hayes. Je me suis dit qu’on pourrait t’appeler Mélanie, le temps qu’on retrouve ta réelle identité, qu’en dis-tu ? »

Elle attrapa les comprimés qu’elle aurait du lui donner et les mit dans la poche de sa blouse blanche.

« Et je pense qu’on n’aura plus besoin d’eux pour le moment ».

Cassandra lui adressa un nouveau sourire puis se leva. Elle se dirigea vers la porte, l’ouvrir et sortit un stylo de sa poche pour noter quelque chose sur la feuille collée à cette porte. C’était le rapport journalier des blouses blanches sur chaque malade. Elle y inscrivait l’heure à laquelle la jeune femme avait prit son petit déjeuner, et qu’elle allait aller lui faire prendre une douche. Son regard se reporta alors sur la malade, ou plutôt celle-qui-n’avait-rien-de-malade-mais-qui-était-quand-même-ici, et lui fit signe de venir vers elle.

« Ca te dirais d’aller prendre une douche ? »



Belle E. French

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Mar 1 Jan 2013 - 19:49

 
    















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La jeune femme sentit la main de la jeune femme se posait sur son bras. Elle ne savait pas très bien comment réagir, mais elle sentait que l’infirmière ne lui voulait aucun mal. Que c’était plus un geste de réconfort sur la situation que la jeune internée était entrain de vivre. Ne pas connaître son nom, ne pas savoir pourquoi elle est ici, et n’être même pas mal, c'est-à-dire n’avoir aucune raison d’être ici. Si la jeune femme se souvenait de son passé, et de qui était la femme brune qui venait la regarder, elle aurait sans doute compris plus de choses. Mais bien sûr tout cela n’était plus dans sa mémoire, ou alors tellement enfui, qu’elle ne pouvait pas y avoir accès. Mais serais-ce mieux de se souvenir et de savoir ce que l’on a perdu, et de désespéré d’avoir perdu tant de choses. Ou de vivre seule, dans une pièce recluse, ne sachant rien, se posant mille et une questions sur le monde. Certains diraient vaux mieux avoir connu l’amour et l’avoir perdu. D’autres diraient vaux mieux n’avoir rien à regretter.

Finalement la jeune femme lui répondit qu’elle ne savait pas du tout, pourquoi elle était ici. La jeune internée, regrettait de ne pas avoir de réponse à cette question, mais elle était aussi heureuse d’avoir une amie, ou au moins une personne avec qui parlait. Mais ce qui était étrange, et que personne ne soit en mesure de lui fournir de réponse. Elle soupira et relâcha les épaules, pour boire une autre gorgée de son bol de lait.

Elle but l’avant dernière gorgée du bol, quand la jeune femme se tourna vers elle pour lui murmurait son nom, Cassandra Mélanie Hayes. Son prénom Mélanie, que la jeune femme avait gracieusement offert à la jeune recluse, disait quelque chose à l’internée. Mais elle n’arrivait pas à savoir ni en quoi, ni pourquoi. Ce nom semblait réveiller des choses dans son âme et mémoire. Peut-être que c’était son vrai prénom, et qu’elle était tombé dessus au hasard. La jeune infirmière mit les cachets dans la poche de sa blouse en commentant qu’elle n’aurait plus besoin de les prendre désormais. La jeune femme ne savait pas quoi penser, si cela lui permettait de réfléchir, de penser mieux, sans doute que c’était important.
- Merci ! murmura-t-elle, sans savoir si c’était vraiment une bonne chose de ne plus prendre ses médicaments.

La jeune femme se leva de la paillasse et alla vers la porte, l’ouvrit. Pendant une seconde, la jeune recluse crut qu’elle allait s’en aller. Elle n’avait pas grand-chose à lui dire, mais sentir sa présence, était un tel réconfort, qu’elle n’était pas prête à la laisser partir, de peur de ne plus la revoir avant longtemps. La jeune femme se tourna à nouveau vers la jeune malade, ce dernière lui fit un sourire, prête à lui dire au revoir. Quand elle lui fit signe de venir vers elle, la jeune internée se leva de la palliasse à son tour pour s’approcher de sa nouvelle amie. Cette dernière lui propose de prendre une douche. La jeune recluse lui sourit et toutes deux se rendirent doucement dans le coin des douches pour les patients. Elle avait vraiment envie de se mouiller le corps, de se laver, et de se changer.

Elle poussa la porte du coin douche, il y avait trois cabines alignaient contre le mur en face d’elle. Il y avait sur l’autre mur en face trois lavabos, avec des miroirs au dessus. Cet endroit était propre et nettoyé et la jeune femme avait vraiment envie de prendre une bonne douche maintenant.
- Une douche me fera du bien ! dit-elle dans un sourire. D’autres vêtements ? demanda-t-elle en tirant doucement sur la tunique qu’elle portait actuellement. S’il vous plait ! ajouta-t-elle timidement, consciente qu’elle avait oublié d’être polie.







Cassandra M. Hayes

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Cassandra M. Hayes
Sortir Libre [Cassandra]
Mar 8 Jan 2013 - 21:21

 
    


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Cassandra espérait que Mélanie, puisque ce serait désormais son nom, allait accepter de venir se doucher. Elle ne savait pas pourquoi, mais elle sentait que quelque chose allait se passer là-bas, quelque chose d’important. Cette étrange appréhension c’était la première fois qu’elle la ressentait, et elle faisait monter son adrénaline. Elle bouillonnait intérieurement et avait l’impression qu’elle pouvait déplacer des montagnes. C’était comme si elle n’avait jamais connu les valeurs que la société lui avait enseignée : ne pas voler, ne pas mentir… Il lui semblait que tout était possible, et que si elle le voulait, elle pouvait faire sortir la jeune femme de cet asile pour lui offrir une nouvelle vie. Son cœur c’était accéléré, et son cerveau commençait à se battre avec son cœur. L’un voulait aider la jeune femme et l’autre tentait de la ramener à la raison, et à lui faire comprendre qu’elle risquait gros si elle faisait cela. Certes elle perdrait son job, mais elle pouvait encourir des peines de prison, surtout si l’internée était en fait une dangereuse psychopathe qui allait aussitôt sortie, faire du mal aux gens qu’elle croiserait. Pourtant quand elle vit cette belle jeune femme s’approcher d’elle, elle ne pu l’imaginer faire du mal à quelqu’un. Sa démarche gracieuse mais aussi timide la rendait encore plus belle et plus douce. Cass’ aurait pu plonger dans ses bras et la tenir contre elle pendant des heures, rien que pour la rassurer et lui montrer que ce monde n’était pas si horrible qu’il n’y paraissait, et que quelqu’un tenait à elle.

Elles se dirigèrent toutes les deux vers les douches, et Cassie adopta une posture droite et autoritaire, pour ne pas attirer l’attention d’autres médecins. Une fois dans la petite salle où étaient disposées trois douches, Mélanie la gratifia d’un sourire qui lui fit chaud au cœur. Elle était heureuse de pouvoir lui apporter un peu de bonheur dans sa vie. Quand elle désigna sa tunique pour lui demander d’autres vêtements, Cassandra sourit à sa politesse, souhaitant lui dire qu’elle pouvait la tutoyer mais préférant ne pas être familière au cas où des micros aient été placés dans cette pièce. Elle lui fit un clin d’œil et sorti de la salle pour aller lui chercher d’autres vêtements, lui laissant ainsi un peu plus d’intimité. Elle ferma la porte à clé derrière elle, car c’était la règle ici : aucun malade ne devait rester seul dans les douches si il n’y était pas enfermé. Rapidement, la jeune femme prit la direction de la lingerie de l’hôpital pour aller chercher une nouvelle tunique à l’internée. Cependant, sur sa route son adrénaline remonta en flèche. Quelque chose avait attiré son attention, quelque chose d’important semblait-il à la réaction de son corps ! Elle tourna la tête et vit les vestiaires bleus des employés. C’était surement la couleur qui avait attiré son œil mais ce qui avait déclenché les battements de son cœur, c’était une pensée qui s’y était associé : et si….et si elle brisait les règles. Et si elle redonnait sa liberté à Mélanie ? Une idée folle pensa-t-elle aussitôt. Oui mais une idée bien tentante, tellement tentante, qu’elle l’avait arrêté dans sa course et que Cass’ se tenait désormais au milieu du couloir, telle une statue, trop absorbée par ses pensées pour se rendre compte du ridicule de la situation.
De nouveau son cœur et son cerveau s’engagèrent dans un combat pour gagner l’approbation de la jeune femme. Cependant son cœur avait une longueur d’avance : la belle Mélanie avait gagné sa sympathie et son amour par sa douceur et sa façon d’être. Certes elle ne la connaissait que depuis quelques jours, et elle ne savait rien d’elle, pourtant tout au fond d’elle, elle avait l’impression qu’elles partageaient beaucoup plus que cela. Son choix était fait. Elle voulait l’aider. Elle allait l’aider. Il n’y avait qu’une façon de l’aider : la faire sortir. Aussitôt, Cass’ se précipita vers son vestiaire pour y sortir les vêtements qu’elle gardait sur place, au cas où elle aurait besoin de se changer. Il s’agissait d’une chemise blanche, d’un jean étroit et d’une longue veste noire. Les deux jeunes femmes avaient la même corpulence, elle espérait donc que ces vêtements lui iraient tout aussi bien qu’à elle. Bien sur, dans le froid qui l’attendait à l’extérieur elle n’aurait pas bien chaud, mais elle se promit de l’emmener dans un endroit chaud où elle pourrait trouver d’autres vêtements et partir loin d’ici pour ne pas risquer d’être internée de nouveau. Dans son vestiaire elle trouva aussi un flyer jaune faisant la publicité d’un restaurant qui s’était ouvert en ville. Elle sortit un stylo de son sac à main et écrivit la première chose qui lui passait par la tête : « Met ces affaires et ne pose pas de question. Ensuite suit moi, je vais te faire sortir ». Ses mots étaient directe mais elle n’avait pas beaucoup de place et voulait écrire gros espérant qu’ainsi Mélanie pourrait comprendre l’ensemble des mots. Elle souhaitait qu’elle la suive sans dire un mot pour pouvoir la faire sortir par la porte de derrière, celle située non loin des douches.
Rapidement, mais sans courir pour ne pas se faire remarquer, Cassie retourna vers les douches. Elle se dépêchait tellement qu’elle en eut même du mal à insérer la clé dans la porte.

« Je suis revenue. Je pose les vêtements sur le lavabo et je ressors. »

Elle s’exécuta et sortit de la porte des douches, refermant la porte derrière elle.




Belle E. French

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Belle E. French
Sortir Libre [Cassandra]
Sam 12 Jan 2013 - 23:02

 
    















Sortir Libre.


Mélanie remarqua le clin d’œil de la jeune femme en face d’elle, elle savait ce que c’était, malheureusement, elle n’avait pas eu la chance d’en voir un, ni même de pouvoir en faire un. Elle tenta d’en faire un à son tour, mais son résultat ne fut qu’une étrange grimace sur son visage, et elle réussit à peine à faire que baisser moyennement sa paupière. Elle soupira de ne pas avoir réussi, mais elle continuerait à s’entrainer pour finir par y arriver. La jeune femme quitta la pièce, laissant l’internée toute seule, elle entendit le verrou de la porte se refermer, mais elle s’en préoccupa pas tant que ça, elle avait l’habitude. Elle s’approcha du miroir et se mit face à lui, elle voyait ses cheveux bruns qui manquaient d’éclats, de vie. Tout comme son visage qui était bien pâle, trop pâle, selon son avis. Elle posa sa main sur son visage, et soupirant tristement, un peu désespérée.

Mélanie se glissa dans la douche, et laissa l’eau coulée sur son corps. Les douches quotidiennes étaient agréables pour la jeune femme. Mais bien souvent les autres infirmiers raccourciraient cela au maximum. Ils restaient d’ailleurs dans la pièce, et frappaient à la porte toutes les cinq secondes pour la presser à sortir de la douche. Mais la jeune recluse, aimait ces moments agréables, les seuls qu’elle avait dans sa triste vie. Elle entendit vaguement la voix de son infirmière. Mélanie avait très envie de pouvoir ainsi continuer à lui parler et à vivre encore des moments comme celui qu’elle avait vécue avec elle, quelques instants plus tôt dans la matinée.

Elle arrêta l’eau, et utilisa le shampooing et le gel douche pour mousser son corps et laver ses longs cheveux. Cette fois-ci, elle prit du temps pour se frotter, et masser son cuir-chevelu. Elle voulait profiter de ce doux moment. Mais il avait fallu sortir de la douche, elle trouva un drap de bain, et s’enveloppa dedans. Et posa ses yeux sur le tas de vêtements que la jeune femme avait laissé à son intention. Elle fronça les sourcils en voyant que cela n’avait rien à voir avec les habits, et tunique qu’elle portait d’ordinaire à l’hôpital. Toujours enveloppé dans la serviette, elle fit quelques pas vers le tas de vêtements, et vit un mot posé dessus.

L’écriture était assez grosse, et Mélanie parvint à le décrypter sans trop de mal. D’ailleurs c’était une chose incompréhensible, elle ne souvenait d’avoir été dans un endroit où les enfants allaient pour apprendre des choses. Un endroit qui s’appelait Ecole. Enfin, elle devait la suivre pour sortir dehors, pour être libre. La jeune internée, qui avait passé toute sa vie ici, ne comprenait pas que cela puisse être possible, et cela lui faisait un peu peur. Mais son désir de liberté, et d’aventure fut plus grand que sa peur, et elle mit les vêtements préparés par Cassandra en vitesse. Il y avait une chemise blanche, un jean et une veste noire. Une fois habillée, la jeune femme essuya rapidement ses cheveux. Elle sourit au miroir, et elle se trouvait bien plus belle que quelques minutes plus tôt. Elle fit un clin d’œil à son reflet, et se précipita à la porte des douches, et sortit doucement pour retrouver Cassandra.

Mélanie lui fit face dans un petit sourire, et toutes les deux, elles marchèrent vers la porte sur le côté. Mais c’était plutôt la jeune recluse qui suivait l’autre, parce qu’elle ne savait rien de l’hôpital en dehors de sa cellule, du couloir et de la salle de bain, qu’elle venait de quitter. Elle prit une grande inspiration, c’était le moment de faire le grand saut dans le vide. Elle avait envie de vivre des aventures, elle avait soif de liberté, mais il y avait aussi la peur, elle ne connaissait pas le monde dehors. Mais elle ne pouvait rester ici toute seule, elle regarda derrière une dernière fois et franchi la porte sans aucun regret.
« Je te suis ! » fit Mélanie, elle avait presque envie de dire, qu’elle la suivrait partout. Elle était la première à s’occuper d’elle, à veiller sur elle depuis deux semaines, et aujourd’hui, elle lui offrait la liberté.








Anonymous



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Sortir Libre [Cassandra]
Lun 28 Jan 2013 - 17:28

 
    

>

Ce samedi matin, alors que l'aube pointait tout juste le bout de son nez, je me dirigeais vers l'hôpital. Je voulais mettre à profit cette journée de repos pour avancer dans mes préparatifs, je voulais être prêt pour retenter une expérience au prochain orage.
J'arrivais à l'hôpital et allait me diriger vers le bâtiment où se trouvait mon laboratoire quand mon regard fut dévié par une silhouette agréable. Bien qu'emmitouflée dans un manteau, le visage caché par une écharpe, je devinais dans sa démarche une femme et irrésistiblement je déviai de mon objectif. Je ne pus m'empêcher de la suivre. Elle se dirigea vers l'aile psychiatrique, vers la porte de service. C'était donc une femme qui travaillait à l'hôpital, il ne me semblait pas encore l'avoir croisée, cela devait faire peu de temps qu'elle était arrivée.
Je la vis ressortir de la salle de service en tenue blanche, je pus observer plus finement son allure et sa plastique. Sans être vraiment belle, elle avait l'attrait de la nouveauté. J'avais envie de faire sa connaissance, je continuais de l'espionner tranquillement. Elle semblait être de service pour apporter la nourriture aux reclus du sous sol.
Devant la première porte marquée d'un numéro 7, elle l'ouvrit et pénétra à l'intérieur. Ce n'était pas la procédure, je pus entendre qu'elle parlait au malade sans vraiment comprendre ce qu'elle disait. Intrigué, je tentais de m'approcher, au même instant, l'inconnue regarda dans le couloir et ferma la porte. Il s'en eut fallu de peu que je me retrouve nez à nez avec l'infirmière, cela n'aurait d'ailleurs pas été désagréable mais son attitude hors procédure m'intriguait de plus en plus.
La porte fermée, je n'entendis plus rien, quelques instant s'écoula avant qu'elle ne se rouvrit et j'entendis : "Ca te dirait d'aller prendre une douche ?".
De plus en plus étonnant, elle demandait l'avis de la malade. Je marchais rapidement vers les douches, trouvant un endroit pour observer sans être vu.
L'infirmière arrive avec la malade, une femme qui se déplaçait avec crainte. Elle la fit rentrer dans le bloc des douches et l'y enferma pour aller chercher d'autres vêtements si j'avais bien entendu. Enfin un respect des règles, ça me décevait quelque part, mais je fus rapidement ré-intrigué quand je revis l'infirmière revenir avec non pas une tunique de l'hôpital dédiée aux malades, mais des affaires civiles ! Sa nervosité fut trahit par sa fébrilité à remettre la clé dans la serrure pour ouvrir la porte de la douche.
Je pressentais une sortie non prévue. Je retournais dehors et attendis, l'épaule appuyée contre un arbre près de la sortie qu'elles n'allaient pas tarder à franchir si j'avais bien supposé.

Peu de temps après, je vis la porte s'ouvrir et deux femmes sortir.

Bonjour !

Leur criais-je presque, un sourire en coin.

"Que voilà des tenues légères par ce temps si froid.
Vous allez attrapez ... la mort ..."


J’observais leur réaction, amusé.







Belle E. French

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Belle E. French
Sortir Libre [Cassandra]
Dim 10 Fév 2013 - 19:10

 
    















Laissez-moi partir .




Et voilà la porte était ouverte, la jeune recluse ne savait pas très bien quoi faire, le premier pas était le plus difficile, il fallait qu'elle avance, qu'elle décide que ce nouveau monde était pour elle. Elle avait envie d'aller l'explorer, de le découvrir, de rencontrer les gens qui le peuple. La jeune internée fit ce premier pas, aux côtés de Cassandra qui l'avait nommé Mélanie. C'était un beau prénom qui la faisait vibrer au plus profond d'elle. Lorsque qu'elle avait entendue, elle avait senti que c'était peut-être le sien, tellement elle le sentait résonner avec son âme et esprit.

Les deux jeunes femmes se trouvaient sur le pas de la porte de service qu'elles allaient emprunter pour s'enfuir, enfin plus Mélanie que Cassandra qui devra sans doute revenir demain pour travailler. La jeune femme se demanda si c'était une bonne idée qu'elle l'aide de cette façon, ne risquait-elle pas des choses. Mélanie ne connaissait pas vraiment ce monde, et ne savait pas ce qui pourrait arriver à sa bienfaitrice ou même à elle-même. Elle ne pensait pour l'instant pas vraiment à ça. Elle voulait être libre, pouvoir marcher et découvrir le monde. Paradoxalement, elle avait justement envie qui lui arrive quelque chose.

Mélanie ouvrit la bouche pour lui dire qu'elle allait pouvoir se débrouiller toute seule maintenant, qu'elle allait courir loin de l'hôpital et ne plus y revenir. Mais soudain un homme sortit de nul part, et les salua. Mélanie sursauta et fit face à cet homme avec crainte, est-ce un docteur? Et si c'était le cas, allait-il la ramener dans sa cellule? Elle se mit à trembler comme une feuille en reculant pour se caler derrière Cassandra. Il observait les deux jeunes femmes et l'ancienne recluse n'aimait pas beaucoup son regard scruteur, comme si il pouvait tout découvrir en une seule et simple seconde.

Que pouvait-elle faire pour s'en sortir, Mélanie ne savait pas ce qu'elle pouvait dire. Elle avait imaginé une fois la porte ouverte, pouvoir courir loin, aussi loin que ses jambes pouvaient la porter. Mais elle n'avait pas prévu voir un homme, un médecin peut-être, derrière la porte, qui lui rendrait la tache plus difficile. Elle leva les yeux vers Cassandra comme si la jeune femme avait la réponse, qu'elle saurait quoi dire pour les sortir de là. L'homme fit une remarque sur leurs vêtements, c'est là que Mélanie prit effectivement conscience qu'il faisait froid...

"S'il vous plait..." fit la jeune recluse dans une petite voix presque suppliante de la laisser partir. Elle ne pouvait pas rester dans cet endroit sans savoir pourquoi. Sans savoir de quoi le monde était fait. Sans savoir si elle pouvait être heureuse. Sans avoir rencontré des gens, parler avec eux. Sans avoir tout simplement vécu. Elle voulait être libre, vivre, et pas survivre seule dans cette cellule. Qu'elle sentait pas faite pour elle. Cassandra lui avait ouvert la porte, mais finalement c'était aussi à cet homme de faire le choix de la laisser partir. Elle pria qu'il ne soit pas si mauvais, et qu'il comprenne qu'elle n'avait pas sa place ici.







Spoiler:

Cassandra M. Hayes

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Cassandra M. Hayes
Sortir Libre [Cassandra]
Mar 26 Fév 2013 - 18:14

 
    


Sortir Libre









Derrière la porte fermée, Cassandra laissait sa nervosité s’exprimer sans arriver à la contrôler. Elle savait qu’elle devait rester tranquille et ne rien montrer si elle ne voulait pas être démasquée, pourtant elle n’arrivait pas à contrôler ses jambes qui faisaient les cents pas dans l’étroit couloir. Elle avait fait le bon choix ! Elle avait fait le bon choix ! Cette phrase qu’elle se répétait l’aidait à calmer son esprit qui était encore trop attachés aux valeurs et aux règles et qui lui intimait de faire marche arrière. Pourtant aucune marche arrière n’était possible. Maintenant qu’elle avait donné de l’espoir à la jeune femme elle ne pouvait pas tout d’un coup changer de plan et lui dire qu’elle resterait coincée ici jusqu’à la fin de sa vie. Finalement elle entendit la porte grinçante s’ouvrir, dévoilant une nouvelle Mélanie. Ses vêtements faisaient ressortir la couleur de ses yeux et la rendait encore plus belle. Ses cheveux bien que toujours non coiffés tombaient comme deux rivières sur ses épaules. Un sourire éclaira le visage de Cass’ qui su qu’elle avait effectivement prit la bonne décision : la jeune femme méritait de vivre une vie remplie de bonheur.

La phrase qu’elle prononça confirma à Cassandra qu’elle avait bien compris son plan. Elle lui fit un clin d’œil, désireuse d’en dire le moins possible au cas où des oreilles indiscrètes seraient dans les parages, et se dirigea vers la porte de service la plus proche. Les deux jeunes femmes n’eurent ainsi que peu de mètres à franchir. La porte de service avait semblé être une bonne idée car elle garantissait que son plan fonctionne. Passer par l’entrée principale s’était risqué qu’un médecin reconnaisse la malade et mette fin à leur plan d’évasion. Elle ouvrit la porte et sorti la première consciente que Mélanie aurait plus de mal à faire ce premier pas vers un monde inconnu. Le ciel était encore gris, et les nuages menaçaient de déluge les habitants de Storybrooke. Heureusement il ne pleuvait pas encore, les deux jeunes femmes avaient encore quelques minutes pour trouver un abri. Dans ses habits d’infirmière, Cassie frissonna, et en regardant Mélanie elle su qu’elle allait avoir aussi froid qu’elle : dans son empressement elle avait oublié de lui donner son manteau. Ceci était une raison de plus pour quitter le parking de l’hôpital au plus vite et aller prendre une boisson chaude. Elle fit un signe de tête à Mélanie pour lui demander de la suivre et partit d’un pied ferme vers la sortie du parking, cependant elle fut arrêter net dans sa course. Près d’un des grands arbres qui apportait un peu de verdure à ce parking bétonné, se trouvait un homme. Son visage lui était familier, elle se souvenait l'avoir croisé dans l'enceinte de l'hôpital en blouse blanche ! Son cœur fit un saut périlleux dans sa poitrine, lui donnant un haut le cœur. Leur plan n’allait pas fonctionné ! Elles s’étaient faites repérée et elle allait devoir en payer les conséquences. De puis le début elle savait qu’elle ne sortirait pas indemne de cette évasion, mais elle avait toujours espéré qu’au moins la jeune malade se serait enfuit et aurait la possibilité de vivre ses rêves.

La réflexion du médecin lui parut réellement étrange, au lieu de leur dire qu’elles allaient attraper froid ils inter changea froid avec mort, ce qui était plus inhabituel, mais ce ne fut pas sa plus grand préoccupation. Il fallait qu’elle permette à Mélanie de s’en sortir, même si pour cela elle devait se jeter sur lui pendant qu’elle prenait la fuite. La petite voix de la jeune femme lui parvint, lui redonnant un certain courage pour affronter la suite des événements. Tout n’était pas encore perdu, il restait l’espoir qu’il n’ait pas de soupçons sur leur évasion et qu’il les laisse partir sans leur mettre des bâtons dans les roues. Elle se redonna une constance et afficha un sourire bienfaiteur sur son visage tout en s’approchant de Mélanie pour l’encadrer de ses bras et l’aider à marcher. Elle agissait comme une infirmière l’aurait fait avec une malade en rétablissement.

« Bonjour monsieur. Nous sommes peu habillés mais j’aidais Mélanie à retourner dans sa famille. Ils habitent à quelques rues d’ici et n’ont pas pu se déplacer pour venir chercher leur sœur. Le trajet sera cours, je pense que nous n’attraperons pas froid d’ici là. »

Toujours en souriant elle adapta une démarche plutôt lente, pour ne pas laisser transparaitre le fait qu’elles étaient en fuite. Elle continua cependant de se diriger vers la sortie, espérant que le médecin les laisse tranquille.







[HJ: Je suis sincèrement désolée d'avoir prit autant de temps pour vous répondre. Les études avant tout mais je tenais quand même à m'excuser de vous avoir abandonné pendant plus d'un mois].
Anonymous



Invité
Sortir Libre [Cassandra]
Dim 3 Mar 2013 - 12:19

 
    

>

La patiente se tenait derrière l’infirmière, elle semblait terrifiée et j’entendis d’une voix plaintive un « s’il vous plait » intéressant. Je n’arrivais pas bien à la voir mais elle devait être jolie.
L’infirmière ne fut pas plus décontenancée que ça continuant son chemin tranquillement, me sortant une excuse digne des adolescents, elle pensait vraiment que j’allais croire à son histoire acadabrantesque de retour à domicile d’une patiente dans la tenue où elles étaient !
Je durcis le ton, je n’aimais pas qu’on se moque de moi ainsi et je les arrêtais de nouveau en me mettant en travers de leur chemin si bien que l’infirmière vint buter contre moi.

Il va falloir trouver une autre histoire mon petit pour que je vous laisse passer, ceci n’est absolument pas la procédure habituelle et bien qu’étant jeune vous le savez pertinemment.

Je la regardais droit dans les yeux en disant cela. Stoppées une nouvelle fois dans ce qui ressemblait à une évasion, je perçus en levant la tête par-dessus l’épaule de l’infirmière la pâleur de la patiente. Je me souvenais avoir vu Régina rendre visite dans ce couloir assez régulièrement, était-ce cette patiente là qu’elle « visitait » ? Si c’était le cas, j’avais une longueur d’avance sur elle pour une fois, l’idée en était assez jouissive. Une information à échanger le cas échéant.
La patiente palissait à vue d’œil et commençait à trembler. Elle ne devait pas avoir senti l’air froid sur elle depuis longtemps, ses défenses devaient être au plus bas. Je retirais mon blouson et j’écartais l’infirmière, pour le déposer sur les épaules de Mélanie, puisque c’est ainsi que l’infirmière l’avait appelée.

On va essayer que cette « sortie » ne se finisse pas sur un lit d’hôpital avec une fièvre de cheval.

Je m'intercalais ainsi entre Mélanie et l’infirmière et en me retournant vers l’infirmière laissant Mélanie dans mon dos, je regardais l’infirmière :
Comment vous appelez vous ?

Je détaillais le corps de l’infirmière avec le regard d’un homme.

Vous ne devez pas encore avoir beaucoup d’ami pour sortir un peu dans cette ville. Elle peut s’avérer parfois un peu morne. Je peux sûrement vous aider à vous divertir, pour peu que vous compreniez que je ne suis pas un « ennemi ».
Laissez-moi emmener votre protégée chez sa « sœur », retournez à votre travail avant qu’on ne s’aperçoive d’une certaine disparition. Nous aurons bien le temps de partagez sur tout cela un soir … tranquillement … tous les deux.


Je finis ma phrase avec un sourire en coin, j’espérais qu’elle avait saisi les menaces à peine voilées que je venais de proférer, et qu’elle allait laisser tomber son masque d’adolescente sure d’elle.

Je laissais mon regard se promener sur les courbes de la jeune femme, sûr que j’aurais l’occasion prochainement d’en profiter plus intimement.

J'allais me retourner pour prendre le bras de Mélanie afin de la guider vers la sortie.




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Mer 6 Mar 2013 - 21:59

 
    















Je peux vous faire confiance? .



La jeune internée, depuis des lustres, depuis de longues années, ne comprenaient pas très bien ce qui était entrain de se passer. Elle ne comprenait qu'une chose c'est que cet homme se trouvait sur leurs chemins, et pouvaient les empêcher de partir. Mais elle ne savait pas très bien ce qu'elle pouvait faire pour se sortir de cette situation, sans doute que la jeune Cassandra aurait une idée. Elle se tourna vers elle, et semblait prendre les choses en main, elle commença par la prendre par leur bras, et la guider de quelques pas dans le parc de l'hôpital. C'était déjà plus loin que tout ce que Mélanie avait pu voir jusqu'à maintenant. L'infirmière se mit à parler, elle mentait un peu, mais en même temps c'était un peu vrai. Elle aidait la jeun femme a quitté l'hôpital pour retrouver sa famille, mais le trajet pouvait s'avérer plus loin que ne le laissait supposer la jeune femme. Et puis on pouvait -elle aller? Vers qui Mélanie pouvait-elle se tourner pour demander de l'aide? Elle ne savait pas très bien, elle n'avait personne. Mélanie avait pensé qu'une fois dehors, tout serait facile, mas finalement cela ne l'était pas. Elle regarda Cassandra, elle saurait l'emmener pour l'aider et la protéger. Mais cet homme était toujours là, et l'ancienne recluse ne savait pas très bien ce qu'il venait faire dans l'histoire. Il avait le pouvoir de la remettre dans sa cellule, ça Mélanie en était sûre. Marchant lentement, Mélanie et Cassandra se dirigeait vers la sortie de l'hôpital, en dehors du parc, dans un endroit que la jeune internée, ne connaissait pas et n'avait même pas vu par les fenêtres de sa cellule ou bien celle de la salle de bain.

Cet homme et Cassandra engagèrent une conversation que Mélanie ne pouvait que suivre des yeux, en silence. Que pouvait-elle dire, elle suppliait qu'on la laisse partir, qu'on la laisse vivre sa vie. Elle regardait l'homme, peut-être un peu trop désespéramment sans doute, mais elle n'avait plus que ça aujourd'hui pour se sortir de cette situation. Elle n'avait pas d'argent pour lui payer sa sortie, en admettant qu'il accepte, elle n'avait pas même une promesse à lui faire. Elle n'avait rien. Les vêtements qu'elle portait ce n'était même pas les siens, et elle n'avait même pas de souvenir auxquels s'accrochaient. Elle n'avait rien!

Soudain l'homme s'approcha et Mélanie sursauta, et fit un pas en arrière, mais elle était tenue par Cassandra, et fut surprise de voir l'homme posait sa veste sur ses épaules. La jeune femme sentait moins le froid lui picorait la peau, et elle fit un petit soupir de soulagement.
"Merci" murmura-t-elle dans un petit souffle.
Il annonça qu'il allait essayer de l'aider à sortir. Elle n'avait compris le terme de fièvre de cheval, mais elle sentit son cœur se desserrer un peu. Elle leva les yeux vers Cassandra pour savoir si on pouvait lui faire confiance ou pas, si c'était possible qu'il les aide à partir de cet endroit. L'homme ne semblait pas vouloir que Cassandra les accompagne, elle allait encore devoir faire confiance à quelqu'un. Il avait dit ne pas être un ennemi. Mais devait-elle le suivre? Elle regarda alternativement Cassandra, qui la tenait encore par la main, et l'homme qui lui tendait la main vers elle pour prendre son bras. Que devait-elle faire?
"Vous n'allez pas me ramener là bas?" demanda Mélanie, il fallait bien faire quelque chose, et elle ne voulait pas causer d'ennui à son amie Cassandra. Elle attendit la réponse de l'homme en espérant que l'infirmière qui l'avait tant aider jusque là, approuve ou désapprouve la chose. Elle faisait confiance à Cassandra, elle saurait quelle décision prendre, en cet instant.








Cassandra M. Hayes

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Cassandra M. Hayes
Sortir Libre [Cassandra]
Dim 10 Mar 2013 - 13:43

 
    


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Cassandra ne savait pas très bien jouer la comédie, elle avait rarement menti à sa mère quand elle était petite, si bien qu’elle n’avait que très peu développé la capacité qu’avaient les enfants à cacher leurs réelles intentions dans des phrases mielleuses. Cependant, elle avait fait tout son possible pour laisser le moins transparaitre la tension qu’elle ressentait lorsqu’elle avait débité le plus gros mensonge de son existence, et elle espérait, comme un enfant croyant à la petite souris, que cette ruse fonctionnerait. Ce ne fut malheureusement pas le cas : à peine eut-elle avancé de quelques pas en direction de la sortie du parking que le docteur se mit en travers de sa route. Il s’était déplacé trop rapidement pour que la jeune femme s’arrête à temps pour ne pas le bousculer, et le fait de se prêt de lui la dégoutait. Elle ne savait pas d’où venait ce sentiment car l’homme était assez propre sur lui et ne dégageait aucune odeur qui aurait pu la rebuter. C’était surtout son expression lorsqu’il lui parlait qui lui donnait des frissons dans le dos. Il avait cette manière de détacher tous les mots qui donnait l’impression qu’il souhaitait qu’ils s’inscrivent au fer chaud dans sa tête et ressemblent plus à une menace qu’à un discours de courtoisie.
Il s’approcha de Mélanie que Cassie sentait trembler tout contre elle. Elle aurait souhaité s’interposer entre elle et lui, elle ne voulait pas qu’il la touche. D’où venait ce sentiment de protection qu’elle ressentait envers l’ancienne internée ? La jeune femme n’eut pas le temps d’y réfléchir car déjà le médecin quittait sa veste. Qu’allait-il faire ? Etaient-elles tombées sur un pervers ? Pas un strip tease quand même ? Elle allait réagir lorsqu’elle le vit tendre le blouson devant lui. Aussitôt elle associa les tremblements de Mélanie avec le blouson et s’arrêta dans son élan : il avait eut une réaction humaine, protéger la jeune femme du froid. Ce simple geste suffit à la rassurer : peut être était-il quelqu’un de normal finalement, qui se souciait du bien de ses patients ? Peut être pouvait-elle lui expliquer pourquoi elle voulait faire sortir la patiente, et qu’il serait capable de la comprendre et de l’aider.

Il se retourna finalement pour se mettre face à elle. Un sourire s’était dessiné sur le visage de Cassandra, un signe de reconnaissance….mais il s’effaça rapidement. Comment pouvait-il oser la regarder comme cela ? Elle s’était sentie épiée, comme si elle était une proie qu’il convoitait ! Et son discours était tout aussi déplaisant et dégradant. Il lui faisait des avances voilées mais elles n’avaient rien de romantique, elles étaient plutôt menaçante. Pendant quelques secondes, Cassie resta bouche bée, incapable de réagir. Jamais auparavant elle ne s’était retrouvée dans une situation pareille. Jamais personne ne lui avait fait des menaces aussi…aussi dégoutantes ! Rien que s’imaginer avoir un tête à tête avec lui lui donnait des hauts le cœur. Il était hors de question qu’elle se plie à sa volonté. Elle n’était pas une femme soumise et encore moins un objet : personne n’avait le droit de lui parler et de la regarder ainsi ! La colère bouillonnait en elle. Ses poings s’étaient serrés sous le coup de l’émotion violente. Elle voulait le frapper, pourtant sa raison la rattrapa : qu’allait-il faire à Mélanie si elle refusait ce tête à tête. La laisserait-il partir ? Irait-il la chercher pour l’interner de nouveau ? Tous ses efforts auraient alors été vains ! Quand Cassandra reprit ses esprits, le docteur et Mélanie ne se trouvaient plus devant elle. Elle tourna la tête et vit qu’ils avaient avancés de quelques mètres. Il fallait qu’elle réfléchisse vite, très vite même !
Courant presque, Cassie les rattrapa et se plaça devant eux. Elle posa sa main sur celle du docteur qui tenait fermement le bras de Mélanie comme pour essayer de lui faire lâcher prise, puis planta son regard de feu dans le sien.

« Vous n’êtes qu’un pervers, tellement incapable de séduire les femmes qu’il a besoin de les menacer. J’espère que vous finirez votre vie en enfer. Je ne vais même pas vous frapper parce que vous n’en valez pas le coup mais si c’est moi que vous voulez alors laissez la partir, je resterais ici avec vous. »

Elle espérait qu’il la laisserait s’en aller. Certes elle serait seule, mais au moins elle serait libre. Mieux valait cela plutôt qu’elle soit enfermée de nouveau. Cassandra jeta un coup d’œil plein de compassion à Mélanie, avant de reporter son regard sur le docteur.

« Pour répondre à votre question, je m’appelle Mélanie. Pourrais-je maintenant savoir à qui j’ai à faire ? »

En donnant son deuxième prénom, la jeune femme espérait qu’il lui serait plus difficile de retrouver qui elle était vraiment. Certes il la retrouverait dans le dossier des infirmières mais cela prendrait peut être plus de temps et elle aura peut être la chance de faire quelque chose pour se sortir de cette situation.

« Maintenant laissez la partir, elle pourra retrouver son chemin toute seule, elle n’a pas besoin de nous. »



Anonymous



Invité
Sortir Libre [Cassandra]
Jeu 14 Mar 2013 - 11:58

 
    

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Je regardais la jeune femme qui portait maintenant mon blouson. Elle ressemblait à un jeune chaton apeuré, elle ne semblait pas comprendre ce qui se tramait. Il serait sûrement plus facile de séduire cette dernière que l’infirmière mais cela manquerait de défi et me laisserait un goût d’insatisfaction. Je comptais plus sur l’infirmière pour me donner des sensations. Aussi quand la jeune malade me demanda si j’allais la ramener d’où elle venait, ma seule réponse fut de la prendre par le bras avec douceur et de commencer à l’emmener vers la sortie. D’une part cela rassurerait cette dernière et d’autre part cela ferait réagir l’infirmière. Si, comme je l’avais saisi, cette dernière tentait de la faire évader, vu ce que je venais de lui dire, elle n’allait pas la laisser dans mes pattes.
Cela ne manqua pas de se passer comme je l’espérais, enfin presque. L’infirmière nous rattrapa et agrippa ma main qui se trouvait sur le bras de la jeune internée, me faisant tourner vers elle. Son regard brillait de colère :

« Vous n’êtes qu’un pervers, tellement incapable de séduire les femmes qu’il a besoin de les menacer. J’espère que vous finirez votre vie en enfer. Je ne vais même pas vous frapper parce que vous n’en valez pas le coup mais si c’est moi que vous voulez alors laissez la partir, je resterais ici avec vous. Je m’appelle Mélanie. Pourrais-je maintenant savoir à qui j’ai à faire ? »

Je la regardais avec un sourire ironique.

"Que voilà de méchantes paroles, moi qui ne cherche qu’à vous aider. N’ai-je point offert un peu de chaleur à votre protéger avec mon blouson ainsi qu’à vous-même en vous proposant une soirée sympathique, histoire de vous faire découvrir l’histoire de cette ville et de ces habitants."

Je secouais la tête d’un air navré. Vous vous méprenez sur mes intentions Mélanie. Je suis un médecin reconnu au sein de cet hôpital, je m’appelle James Whale.
Je me tournais vers la jeune internée et dans un sourire affable je lui tins un discours qui se voulait à la fois gentil mais qui ne laissait place à aucune discussion je lui dis :

"Mélanie a raison, vous trouverez votre chemin facilement maintenant, nous sommes proches de la sortie et l’artère principale n’est pas loin. Empruntée la donc et allez vous réchauffer en buvant un bon chocolat chaud au Granny’s Bed and Breakfast, Ruby vous recevra comme il se doit et vous donnera tous les renseignements nécessaires pour retrouver votre « sœur » et je récupérerais mon blouson chez elle, quand vous n’en aurez plus besoin. Mélanie ne peut quitter son poste d’infirmière comme cela, vous le comprenez bien."

Je retournais l’internée vers la sortie et lui posant les mains sur les épaules et je lui donnais le mouvement de marche vers la sortie. Quand elle fut un peu plus loin, je me retournais vers Mélanie. Mon sourire affable quitta mes lèvres pour laisser place un autre plus énigmatique.
J’aimais dérouter les femmes en étant à la fois le plus courtois des hommes et à la fois le plus goujat, cela m’amusait beaucoup. Si je recroisais l’internée, sur qu’elle garderait un bon souvenir de moi, quant à cette infirmière qui avait osé me parler sur ce ton, il en serait tout autre.

Je m’approchais d’elle et je posais ma main sur sa joue glacée :

"Il fait terriblement froid n’est-ce pas, que diriez vous de vous réchauffer en prenant une bonne douche chaude, elles sont tranquilles à cette heure de la journée, je pense que tous les infirmiers ont fait prendre les douches aux internés. Et selon votre souhait de rester avec moi, je vous accompagnerais bien évidemment."



Belle E. French

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Belle E. French
Sortir Libre [Cassandra]
Dim 24 Mar 2013 - 14:18

 
    















Je suis enfin Libre .




Mélanie ne comprenait pas vraiment le dialogue entre Cassandra et ce docteur, aussi n'avait-elle pas grand chose à dire. Elle n'avait jamais vu ce genre de chose, n'avait jamais entendu ce genre de paroles pour comprendre les sous-entendus pervers de l'homme, ni même comprendre la colère de Cassandra. Tout ce que comprenait la jeune femme et qu'elle avait peur et ne savait pas ce qu'elle devait faire. S'enfuir en courant, ne plus bouger, retourner à l'hôpital. Elle n'en avait pas envie bien sûr, mais est-ce qu'elle avait le droit de causer autant d'ennuis à la jeune infirmière qui l'avait tant aidé à s'enfuir. Elle recula de quelques pas, prenant peur de ce qui était entrain de se passer. Elle n'avait pas la moindre idée de la façon dont elle pourrait se défendre si l'homme tentait de l'attaquer. Elle lâcha son bras, et resserra tout de même le manteau, qu'il lui avait prêté, autour de son corps pour se protéger du froid, mais aussi de cette peur soudaine. Mélanie sembla comprendre qu'ils allaient la laisser partir, toute seule, pendant un instant, elle fut soulagée, elle n'allait pas retourner dans sa chambre d'hôpital. Mais au fond d'elle, elle sentit aussi une peur panique de se retrouver toute seule sans savoir où elle allait, ni que faire, ni que dire aux autres. Elle aurait voulu que Cassandra vienne avec elle, pour la rassurer et lui montrer le chemin.

Mélanie continue de reculer et l'homme se tourna vers elle, James comme il venait de se présenter, mais la jeune femme n'était pas sûr de comprendre si il était gentil, ou méchant, il semblait vouloir la laisser partir, mais en même temps Cassandra semblait si colère après lui. Que la pauvre internée ne savait pas très bien quoi faire, quoi comprendre face à cet homme. En plus il était médecin, un de ces hommes en blanc qui venait l'ausculter et la voir pour lui dire qu'elle était folle. L'homme se tourna vers elle, et commença à lui parler. La jeune femme comprit qu'elle pouvait enfin partir, tremblante, elle se laissa porter par le mouvement. Et se mit à marcher vers la sortie de l'hôpital, elle se tourna vers Cassandra pour savoir si elle pouvait vraiment partir. Mélaine perçut comme un signe de la tête venant de la jeune femme, et se mit à marcher de plus en plus vite presque en courant vers la liberté. Bien sûr tout cela lui faisait peur, et la liberté pouvait être effrayante, mais elle était aussi exaltante. Car ainsi Mélanie pourrait découvrir le monde, découvrir les autres, et surtout découvrir qui elle est. Elle ralentit sa course dans l'allée centrale de la ville, dont elle ignorait encore le nom. Elle réalisa qu'elle n'avait pas vraiment remercier la jeune Cassandra, qui l'avait aidé, ni même ce médecin qui l'avait laissé partir. Mélanie se mit donc à la recherche de chez Granny, mais la brouillard, la tempête, la pluie et le sens de l'orientation défaillant de la jeune femme allait rendre la chose un tantinet plus longue, puisqu'elle mit toute l'après midi pour trouver le Pub.

FIN POUR MOI!
Merci pour ce RP







Cassandra M. Hayes

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Cassandra M. Hayes
Sortir Libre [Cassandra]
Mar 2 Avr 2013 - 17:35

 
    


Sortir Libre


Cassandra savait qu’en laissant partir Mélanie seule, elle la mettait en danger. Elle qui avait si longtemps vécu dans le cocon de l’hôpital allait devoir se débrouiller seule pour trouver son chemin dans cette ville froide et humide. Elle ne savait pas si il lui restait des traces de sa vie précédents qui lui permettraient de distinguer l’hôtel de Granny’s du grand clocher de la place centrale. Pourtant au plus profond d’elle-même ola jeune femme savait qu’elle avait fait le bon choix. La jeune internée serait bien plus heureuse perdue qu’enfermé dans sa prison d’or. De plus, les gens du coin étaient accueillants et chaleureux, quelqu’un l’aiderait surement en la voyant déambuler dans les rues. Elle lui accorda un dernier regard plein de courage avant de reporter son attention sur l’auteur de leurs troubles. Il essayait de se faire passer pour la victime, lui faisant croire qu’elle avait mal compris le sens de ses paroles, mais bien qu’elle soit naïve, Cassy ne se laissait pas avoir si facilement. L’expression sur son visage depuis qu’ils s’étaient rencontrés laissait sous entendre que ses intentions étaient douteuses et peu déontologiques. Il ne se souciait guère de Mélanie, tout ce qu’il voulait c’était mettre son nez partout et contrôler l’ensemble des faits et gestes du personnel et des malades de cet hôpital.
Quand il lui indiqua son nom, Cass’ le grava dans son esprit. Par la suite, si elle le pouvait, elle ferait tout pour éviter ce médecin peu scrupuleux, quitte à simuler une maladie pour ne pas se retrouver en sa compagnie. Alors qu’elle se répétait son nom dans sa tête pour être sure de ne pas l’oublier, le médecin accepta de laisser la malade partir, ou plutôt s’enfuir comme il l’avait sans doute deviné. Un soupir de soulagement s’échappa de sa bouche, et ses muscles se détendirent légèrement. Au moins Mélanie serait en sécurité et hors de cet asile de fou, c’était déjà une bonne chose. Maintenant il ne lui restait qu’à se préoccuper d’elle et de la façon dont elle pourrait s’échapper des griffes du docteur Whale.

Son répit fut de courte durée, à peine Mélanie était-elle partie qu’il s’était retourné vers elle, posant son regard de fou sur elle. Quand il s’approcha elle n’osa pas bouger. L’ancienne internée était encore trop près, elle ne pouvait pas risquer qu’il change d’avis et la rattrape. Ses yeux amandes ne quittaient plus les siens, et son dégout pour cet homme ne faisait qu’augmenter. Sa main se posa sur sa joue, et elle sursauta à son contact. Il la traitait comme un objet et elle n’appréciait aucunement le contact de sa peau rugueuse sur sa joue fraiche. Pourtant elle ne bougea pas, et écouta son discours avec attention. Qu’il l’accompagne aux douches ? Hors de question ! Elle devait trouver un moyen de lui échapper tout en l’emmenant loin dans l’enceinte de l’hôpital pour laisser le temps à Mélanie de s’enfuir. Son cerveau fonctionna rapidement. Ses muscles tendus la faisaient trembler bien plus que le froid ambiant, pourtant elle ne rompu pas le contact de sa main sur sa joue. Il lui fallait une solution et vite !!
Aussitôt un sourire s’afficha sur ses lèvres rosées et sa propre main vint se placer doucement sur celle de James.


« Une douche me ferait effectivement le plus grand bien. J’ai besoin d’un peu de réconfort après cette rude journée. »

Elle laissa sa phrase en suspend, un sourire angélique toujours dessiné sur ses lèvres. Il lui arrivait rarement de mentir, et elle n’avait jamais été une fille très entreprenante, ainsi s’inspirait-elle des quelques films qu’elle avait vu pour prendre cette attitude plus provocatrice qui ferait peut être croire au docteur qu’elle souhaitait qu’il l’accompagne aux douches. N’étant pas très bonne actrice, elle ne savait pas si son stratagème allait fonctionner, pourtant elle ne se laissa pas démonter, the show must go on, et pour être crédible il fallait qu’elle soit rapide. Sa main qui s’était posé sur celle de Whale la saisie lentement et rompu le contact avec sa joue, cependant elle ne la lui lâcha pas. Sans dévêtir son sourire elle l’entraina à un pas rapide vers la porte de secours qu’elle avait emprunté quelques minutes plus tôt pour sortir. Une fois à l’intérieur, la chaleur l’envahit, la faisant presque suffoquer. Son stress et sa colère la faisaient déjà bouillir intérieurement, si bien que cette chaleur additionnelle lui donnait des difficultés pour respirer. Ils étaient à mis chemin entre les douches, sur leur gauche, et les chambres des malades et les vestiaires des infirmières, sur leur droite. Cass’ devait trouver un moyen de se débarasser de Whale maintenant, elle ne pouvait pas risquer de l’emmener vers les douches maintenant. Son cour battait à tout rompre, et son sourire avait fondu, mais elle espérait que ses signes de faiblesses n’étaient pas visible pour le docteur. Une fois que la porte se fut refermée, elle se tourna de nouveau vers lui, un faux sourire aux lèvres :

« Il faut que j’aille prendre des affaires pour me changer… Mais étant donné que j’ai donné une partie des miennes à Mélanie, n’auriez-vous pas une chemise à me prêter ? »

Son jeu était risqué, mais Cassy espérait qu’il accepterait de lui prêter un de ses vêtements et qu’il devrait ainsi retourner à son casier, situé dans une autre aile de l’hôpital. Entre temps Mélanie aurait eut le temps de s’enfuir et elle de faire de même.






Merci beaucoup pour ce RP Belle !
J'espère que tu en referont un bientôt Smile
Anonymous



Invité
Sortir Libre [Cassandra]
Dim 7 Avr 2013 - 10:58

 
    

>

L’infirmière soutenait mon regard, j’y voyais l’inquiétude. Je pouvais imaginer qu’elle cherchait une solution pour s’échapper maintenant elle aussi, idée confirmée quand elle sursauta en sentant ma main sur sa joue. J’étais curieux de voir ce qu’elle allait inventer.
Après quelques minutes de réflexion intense durant lesquelles je pris plaisir à détailler son visage, elle se dérida pour finir par poser sa main sur la sienne, arborant un sourire qui se voulait enjoliveur. Je sentis un picotement à son contact, elle avait donc choisi la stratégie d’endormir ma méfiance. Comme c’était mignon. Elle avait décidé que finalement une douche lui ferait le plus grand bien, mais la conviction qu’elle mettait dans son intonation de voix n’était pas complètement en accord avec ses paroles d’une part et d’autre part sa posture et sa gestuelle la trahissait.
Sa respiration accélérée, à la limite de la suffocation quand on pénétra de nouveau dans l’enceinte de l’hôpital, ses tremblements imperceptibles qui n’était pas du entièrement au froid, j’en mettrais ma main à couper, tous ces petits signes ne jouaient pas en sa faveur et laissait filtrer qu’elle avait envie d’être ailleurs qu’ici avec moi.
Mais j’avouais être agréablement surpris que déjà elle réagisse, le jeu prenait et cela commençait à m’exciter grandement. Les motivations de départ évoluaient.
Elle me prit donc la main et m’emmena vers les douches, c’est là qu’à mi parcours elle décida en se retournant vers moi, qu’il lui fallait des vêtements propres pour après la douche. Je souris intérieurement à cette ruse, constatant que le sien, de sourire, n’était plus là.
Je maintenais fermement et avec douceur sa main dans la mienne, continuant dans la lancée de sa marche pour parcourir les derniers mètres qui nous séparait de la porte des douches.

Des vêtements ? Pourquoi faire, là où nous allons nous n’en avons pas besoin.
Au pire, ma chemise est de se matin, je te la laisserai, j’aime disperser mes vêtements aux quatre vents comme ça.


Tout en disant cela, j’avais atteint la porte de la douche, je l’ouvris, entrais avec l’infirmière et dans une pirouette virevoltante je la fis tourner sur elle-même de façon à ce qu’elle se retrouve contre le mur face à moi. Je fermais la porte de la douche de ma main libre, puis je vins la poser, paume contre le mur, mon poignet effleurant la joue de Mélanie.
Je plantais mon regard dans le sien. Elle était assez jolie, la situation m’avait vraiment exalté et je sentais que je ne maitrisais plus la situation. Je sentais un feu brûlant naitre au creux de mes reins, les endorphines envahir mon corps et créer un état second, l’extérieur n’existait plus. Soudain tout devenait possible, les limites, qui d’habitude nous enserrent et nous freinent s’étaient évanouies. Je lâchais la main de Mélanie pour venir caresser ses cheveux et finir sur sa nuque que je massais doucement, alors que l'autre enserrait sa taille, je sentais mes mains brulantes.
Mes lèvres étaient à deux doigts des siennes.
Serait-elle stimuler elle aussi par l’intensité de l’ambiance qui nous entourait et s’abandonnerait-elle dans mes bras ou allait-elle s’enfuir ?




Cassandra M. Hayes

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Cassandra M. Hayes
Sortir Libre [Cassandra]
Dim 7 Avr 2013 - 17:08

 
    


Sortir Libre


Cassandra faisait de son mieux pour contrôler les tremblements de ses membres mais cet exercice restait difficile. Le froid n’était pas la cause de cette réaction générale de ses muscles, c’était plutôt la proximité avec un être aux pensées déplacées et aux agissements contradictoires. Si elle écoutait son corps, elle se serait mise à crier depuis qu’ils étaient entrés dans l’hôpital par la petite porte de sortie. Tout en elle rejetait sa présence à ses côtés. Pourtant aucun son strident n’était sorti de sa bouche et Cassie n’allait tenter aucun mouvement destiné à montrer aux autres infirmières qu’elle était en détresse. En effet elle écoutait son cœur qui lui disait que Mélanie était encore trop proche, et que ce médecin pouvait encore gâcher sa tentative de fuite. Il fallait qu’elle le retienne encore quelques minutes, et pour cela elle devait encore jouer à son jeu. Certes ces pensées raisonnables étaient celles de son cœur, mais celui-ci battait à tout rompre, comme s’il tentait de se rebeller contre ses propres conseils envers la jeune femme.
Alors qu’elle avait espéré qu’il irait lui apporter quelques vêtements, James continua son chemin en direction des douches, la guidant par le seul lien qui les unissait : leurs mains l’une dans l’autre. A mesure qu’elle voyait la porte se rapprocher, Cassie sentait chaque parcelle de son corps se rebeller. Elle avait l’impression que ses jambes allaient se dérober sous elle pour l’empêcher d’aller plus loin et obliger le médecin à la porter. Son cerveau était paralysé, il ne fonctionnait même plus pour tenter de trouver une solution d’évasion. Ses oreilles n’entendaient même plus le bruit de leurs pas, seul le boum boum effréné de son cœur lui parvenait. Soudain la voix de James la fit sursauter, la réveillant de cet état second dans lequel elle était entrée. Ses dires ne la rassurèrent aucunement, bien au contraire. Il avait l’ait habitué à ce genre de traitement qu’il lui infligeait, comme si pour lui la séduction se résumait à des menaces déguisées sous des paroles troublantes. Cassie ne prit pas la peine de lui répondre, de toute façon elle ne trouverait rien pour se défendre. Ensuite tout se déroula rapidement, sans que la jeune femme ne puisse réagir. En quelques secondes elle se retrouva dos à l’un des murs de la douche. Mélanie l’ayant utilisé une demi-heure plus tôt, ils n’étaient pas encore secs, si bien que l’eau s’infiltra dans la blouse blanche de l’infirmière, lui glaçant le dos. Cependant ce ne fut pas ce qui la glaça d’effroi, il y avait quelque chose de bien pire : le regard dévorant du docteur Whale… Il se tenait très proche d’elle, si bien qu’elle sentait la chaleur de son corps, venant contraster avec la froideur de son dos. Une de ses mains s’appliquait à masser sa nuque, délicatement. Cassie sentait qu’elle aurait aimé ce geste s’il avait été prodigué par un autre homme et dans d’autres circonstances. Elle n’avait jamais embrassé un homme auparavant, n’avait jamais ressentit le désir si bien qu’elle ne comprit pas pourquoi elle ressentait de légers picotements partant de la base de sa nuque jusqu’au creux de ses reins. Cette sensation délicieuse l’incitait à ferme r les yeux, rien que pour en profiter plus encore. Elle tentait de lutter contre cette émotion nouvelle, mais la main de James n’arrêtait pas sa besogne, freinant ainsi sa volonté. Quand son autre main lui saisit la taille avec un mélange de force et de désir, comme si elle seule comptait à cet instant, Cassandra perdit toute résistance. Elle s’abandonna à cette sensation, incapable d’y résister.
Ses yeux se fermèrent et son imagination débordante l’aida à apprécier ce moment en chassant tout ce qui la tourmentait. Elle s’imaginait désormais non plus avec le docteur mais avec un homme séduisant, surement un mixte des différentes héros de films à l’eau de rose qu’elle avait vu dernièrement. Les picotements dans son corps se firent plus intenses, et son corps lui demandait de lâcher prise, de ne plus se laisser freiner par ses pensées, pour en profiter plus intensément. Elle avait des bouffés de chaleur, comme si quelqu’un avait branché le thermostat à fond.


« Il fait chaud tu ne trouves pas ? » dit-elle dans un souffle et à voix basse,

Ses yeux étaient toujours fermés, si bien qu’elle imagina son amant sourire à cette réflexion. Ses lèvres irrésistibles étaient à quelques centimètres des siennes, si bien que Cassie ne pu s’empêcher de les embrasser. Tout semblait possible désormais, comme si sa conscience avait déserté son corps pour quelques heures, lui laissant un peu de répit. Elle n’était pas experte dans l’art du baiser, si bien que le sien fut bref et léger. En réalité elle embrassait Whale, mais celui-ci n’ayant pas encore arrêté le massage de sa nuque, elle n’avait pas encore rouvert les yeux et ne s’était pas aperçu de l’erreur qu’elle commettait.

« Steven s’il te plait, aides moi à enlever cette blouse, j’ai vraiment trop chaud ici »

Steven, un nom tout droit sorti d’un film surement, mais Cassie ne savait pas ce qu’elle disait. Elle ne contrôlait plus rien… Jusqu’où son imaginaire irait-il ? Quand se rendrait-elle compte de son erreur ? Pas trop tard espérons-le...






Anonymous



Invité
Sortir Libre [Cassandra]
Ven 26 Avr 2013 - 16:31

 
    

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Je ne perçus aucune résistance en emmenant la jeune infirmière jusqu’aux douches. Peut être un peu de tension mais je comptais sur le massage de la nuque pour détendre l’atmosphère ainsi que la chaleur laissée par les vapeurs d’eau de la douche. Je savais que ces deux ingrédients serviraient ma cause. Elle abandonna effectivement toute résistance quand je l’enlaçais, je sentis son corps trembler, j’avais la certitude que ce n’était pas le froid. Je vis ses yeux se fermer et ses lèvres bouger et laisser exhaler un souffle de plainte contre la chaleur.
Je souris mais elle ne le vit pas, le rouge lui montait au visage, cela la rendait encore plus désirable. Je ne sais pourquoi je reculais le moment d’aller plus loin, mais je fus satisfait de voir qu’elle ouvrait les hostilités, ses lèvres se rapprochèrent doucement des miennes pour finir par déposer un baiser rapide et timide. Elle était en train de succomber, j’aime particulièrement ce moment qui la seconde d’avant la femme me prend pour le plus parfait des goujats pour finir par se laisser aller dans mes bras.
Son baiser eut pour effet de faire monter mon désir d’un cran. Nos bouches étaient encore toutes proches après ce premier baiser, j’allais la gratifier d’un deuxième plus expérimenté quand elle insista sur la chaleur en me demandant de l’aider à lui enlever ses vêtements tout en m’appelant Steven.
Je souris de plus belle. Le fantasme est un jeu érotique par excellence, n’étais-je pas en train d’en vivre un : que porte les infirmières sous leur blouse ? Peu importe la bouteille, seule compte l'ivresse !
Tout à cette réflexion et sans rien dire, pour ne pas casser son fantasme, je desserrais l’étreinte et laissa le massage de la nuque pour ramener mes mains vers le premier bouton de sa blouse. Je pris le temps de faire ses gestes en laissant mes mains effleurer la surface de la blouse, appuyant juste ce qui était nécessaire pour qu’elle sente mes mains, juste ce qu’il faut pour laisser une frustration de sensation d’inachevé, appelant plus.
Je défis le premier bouton, puis un deuxième, sans précipitation. Quand le nombre de bouton défait fut suffisant pour dénuder les épaules, je fis un mouvement rapide avec le haut de la blouse pour la descendre à la taille, révélant ainsi tout le haut de son corps.
Je remontais mes mains doucement sur sa peau le long de son ventre, puis je contournais, remontant le dos à la recherche de l’agrafe du soutien-gorge pour libérer sa poitrine, de fait je me rapprochais d’elle et de ses lèvres, je plaquais les miennes contre les siennes, lui donnant un baiser aussi profond que le sien était superficiel et je plaquais mon bas-ventre dur de désir contre le sien.
Je réussis sans mal à lui ôter le dernier vêtement du haut du corps, je fis de même avec ma chemise que je jetais à terre. Je quittais alors ses lèvres pour descendre les miennes doucement vers sa poitrine, gratifiant chaque parcelle de sa peau sur mon chemin de baiser afin de l’éveiller au désir sans espoir de retour pour elle.
Alors que j'arrivais sur les pointes de ses seins, je les engloutis alternativement avec envie, jusqu'à ce qu'ils s'érigent en démonstration du désir qui montait en elle.







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